- Plusieurs pépites d’or ont été volées au Muséum national d’histoire naturelle.
- Leur valeur est estimée à 600.000 euros.
- Une enquête a été ouverte pour « vol en bande organisée » par le parquet de Paris.
Une porte de secours sciée, des cartouches de chalumeau retrouvées, et des pépites d’or envolées. Le parquet de Paris annonce avoir ouvert ce mardi 16 septembre une enquête pour « vol en bande organisée »
après la disparition de plusieurs pépites d’or conservées au Muséum national d’histoire naturelle, situé dans le 5e arrondissement de Paris.
C’est une employée de ménage qui a constaté dans la matinée la disparition de ces pépites d’or dans la galerie minéralogique du Jardin des Plantes. Cette dernière restera « fermée au public jusqu’à nouvel ordre et fait l’objet de mesures de surveillance renforcée »
, a indiqué le service de presse du musée.
« Le vol concerne plusieurs spécimens d’or natif »
, l’or sous sa forme naturelle, « issus des collections nationales conservées par le Muséum »
, a expliqué le musée. « Si la valeur des spécimens dérobés est évaluée au prix de l’or brut à environ 600.000 euros, ils revêtent cependant une valeur patrimoniale inestimable »
, déplore l’institution.
L’établissement visé par une cyberattaque en juillet
L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme. Des effractions ont été constatées sur les accès, a indiqué le parquet. Les auteurs du vol ont utilisé un chalumeau pour brûler et briser la vitre blindée qui protégeait les biens dérobés, précise une source proche de l’enquête à TF1/LCI. Sur place, le chalumeau, deux cartouches pour le faire fonctionner et une scie ont été découvertes. Une porte de secours a également été sciée.
« Cet évènement intervient dans un contexte critique pour les établissements culturels et notamment les musées. Plusieurs collections publiques ont en effet été victimes de vols ces derniers mois »
, souligne le musée.
Début septembre, des cambrioleurs s’étaient introduits par effraction au musée national Adrien Dubouché de Limoges et avaient dérobé trois objets classés Trésors nationaux, deux plats et un vase en porcelaine de Chine, pour un préjudice global estimé à plusieurs millions d’euros. Aussi, le 25 juillet dernier, le musée d’histoire naturelle de Paris avait été victime d’une cyberattaque, qui avait mené à la neutralisation des caméras et des alarmes de l’établissement.