- Un an après le début des JO de Paris, l’envol de la vasque olympique a été perturbé par la projection d’un message sur le ballon samedi soir.
- Une action revendiquée par Amnesty international pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza.
Suivez la couverture complète
Israël veut prendre « le contrôle » de Gaza
Quand la situation à Gaza vient perturber l’anniversaire des JO 2024. Samedi soir, vers 22h30, alors que s’élevait la vasque olympique dans le ciel de Paris, un message géant s’est affiché sur le ballon sous le regard interloqué des spectateurs et officiels présents. Le slogan « Stop Génocide à Gaza » a été projeté au laser depuis un immeuble de la rue de Rivoli par l’ONG Amnesty international. Une action pour « rappeler le sort tragique des populations civiles »,
a expliqué l’organisation.
« Il y a un an, le monde célébrait à Paris la fête olympique et paralympique mondiale, qui réunissait dans un même élan tous les athlètes de toutes les nations, au nom du même idéal affiché par la Charte Olympique dans son tout premier article, à savoir construire ‘un monde pacifique et meilleur' »
, affirme Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty international France, dans un communiqué.
Ce soir, nous avons réalisé une projection très spéciale sur la vasque olympique. L’objectif ? Rappeler que la France a une responsabilité. Elle doit faire respecter le droit international. @EmmanuelMacron agissez pour mettre fin à l’impunité d’Israël. pic.twitter.com/ob8SpahRRc — amnestyfrance (@amnestyfrance) July 26, 2025
« Nous sommes là pour dire toujours, le plus haut et le plus fort possible, que le droit international est notre seule boussole, et que le génocide en cours à Gaza doit cesser immédiatement »
, a-t-elle ajouté. « Israël utilise de façon continue la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime de guerre »
, réaffirme l’ONG, demandant à la France de « passer des mots à l’action »
.
La France, qui a annoncé jeudi sa décision de reconnaître l’Etat de Palestine peu avant une conférence à l’ONU la semaine prochaine, « doit agir (…) pour que les Etats réunis prennent en urgence des mesures concrètes pour mettre fin au génocide »
, ajoute Amnesty.
Des agences onusiennes et plusieurs ONG ont alerté ces derniers jours sur un risque imminent de famine à Gaza, dévasté par les bombardements et soumis depuis mars à un blocus humanitaire strict. Ce blocus a entraîné de graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité et n’a été que très partiellement assoupli fin mai.
Sous pression, Israël a annoncé samedi soir la reprise des parachutages d’aide humanitaire et la prochaine ouverture de couloirs humanitaires pour permettre l’acheminement de médicaments et de nourriture des Nations unies.