A l’approche de l’échéance, Gavina Dongu compte les jours. La lycéenne, en classe de 1re au Creusot (Saône-et-Loire), soufflera ses 17 ans le 2 juillet. Mais c’est un autre rendez-vous du mois qui la fait trépigner d’impatience : son passage du permis de conduire. « C’est plus pratique de pouvoir le passer avant 18 ans, parce qu’ici, c’est une petite ville. Et puis ça m’évite le stress de passer le bac en même temps ! », résume celle qui est venue suivre une leçon de conduite à l’auto-école Vaison, mercredi 18 juin.
L’adolescente fait partie des milliers de jeunes Français qui se sont rués vers les écoles de conduite après l’abaissement de l’âge légal, de 18 à 17 ans, pour pouvoir prétendre au permis B. Annoncée par surprise par Elisabeth Borne, alors première ministre, il y a deux ans, la mesure entrée en vigueur en janvier 2024 a pour ambition de faciliter la mobilité et l’autonomie des jeunes habitants de territoires encore très dépendants de la voiture. En 2024, ce sont plus de 300 000 jeunes de 17 ans qui ont passé le permis, soit 33 % de cette classe d’âge, d’après le premier bilan rendu public en janvier.
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