C’est le retour des pulvérisations aériennes en France. Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 9 avril, la proposition de loi visant à « améliorer le traitement des maladies affectant les cultures végétales à l’aide d’aéronefs télépilotés », ouvrant la possibilité d’épandre certains pesticides par drones sur certaines cultures.
La mesure concerne les parcelles escarpées, dont la pente est supérieure à 20 %, les vignes mères de porte-greffes et l’ensemble des bananeraies, situées principalement en Guadeloupe et en Martinique. Le texte prévoit de n’autoriser le recours aux aéronefs que pour les produits de biocontrôle (phéromones, micro-organismes, etc.), les substances autorisées en agriculture biologique et les pesticides considérés comme « à faibles risques » par la réglementation européenne. Le texte a été voté conforme au Sénat à une large majorité, après avoir été adopté fin janvier par l’Assemblée nationale, où la majorité de la gauche avait voté contre.
Il vous reste 78.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.