Philippe Diallo le présente comme un projet de « rupture ». Le qualificatif n’est pas trop fort, tant l’une des propositions de son plan ressemble à une petite révolution dans l’organisation du football professionnel français. Un peu plus de deux mois après le lancement d’états généraux, début mars, visant à remédier à la grave crise financière et de gouvernance traversée par ce sport, le président de la Fédération française de football (FFF) a présenté ses pistes de réforme, lundi 12 mai, avec une mesure phare : la disparition programmée de la Ligue de football professionnel (LFP), aujourd’hui présidée par Vincent Labrune. Il faut « passer à un dispositif où la LFP céderait la place à une société commerciale, dans laquelle les clubs seraient actionnaires », a déclaré M. Diallo, lors d’une conférence de presse, aux côtés de la ministre des sports, Marie Barsacq. Selon lui, « demain, il n’y aura plus de président élu à la Ligue ».
Dans la nouvelle architecture qu’il appelle de ses vœux, une seule entité se trouverait en dessous de la FFF : une « société des clubs » pour gérer le fonctionnement et la commercialisation des championnats professionnels. Celle-ci reprendrait les attributions de la LFP actuelle, notamment chargée de l’organisation des championnats de Ligue 1 et Ligue 2, et de sa filiale commerciale, LFP Media, dirigée par Nicolas de Tavernost, dont la mission est de trouver des recettes.
Il vous reste 83.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.