- Un incendie parti d’un feu de véhicule sur la commune des Pennes-Mirabeau, près de Marseille, a parcouru 700 hectares au total ce mardi.
- Le panache de fumée s’étale sur plus de 100 km en Méditerranée.
- Une photo d’un satellite, sur laquelle l’épaisse fumée est bien visible, a été dévoilée par Météo-France.
Le sud de la France en proie aux flammes. De violents incendies frappent plusieurs communes du pourtour méditerranéen ce mardi. Le feu a notamment parcouru 2000 hectares de forêt depuis lundi à proximité directe de Narbonne, dans l’Aude, tandis qu’un autre incendie, déclenché par l’embrasement d’un véhicule sur l’autoroute A55 dans la commune des Pennes-Mirabeau, a atteint la ville de Marseille.
Ce feu, qui a parcouru au total 700 hectares, a d’ailleurs été photographié par le satellite météorologique NOAA-20 en début d’après-midi, a rapporté Météo-France.
Une vue satellite de l’incendie
L’incendie de Pennes-Mirabeau a en effet généré une fumée si épaisse au-dessus de Marseille qu’elle peut être vue du ciel, comme on peut le voir sur ce cliché. Un panache qui s’étale sur plus de 100 km au-dessus de la mer Méditerranée.
Comme l’a noté le journaliste météo LCI Guillaume Woznica sur son compte X, la chaleur de l’incendie est également visible sur cette image satellite. Il s’agit du point orange à la base du nuage de fumée, capté grâce au satellite infrarouge.
🔥 [DIRECT] Bouches-du-Rhône : l’ #incendie des #PennesMirabeau a atteint la ville de #Marseille . Le panache de fumée s’étale sur plus de 100 km en Méditerranée. La chaleur de l’incendie est également visible grâce au satellite infrarouge (en orange sur l’image) – via Météo-France pic.twitter.com/IXHSmzqFph — Guillaume Woznica (@GWoznica) July 8, 2025
L’incendie des Pennes-Mirabeau a entraîné la fermeture de l’aéroport Marseille-Provence, situé à Marignane, peu après midi. Les flammes n’ont fait aucune victime, en dehors de neuf sapeurs-pompiers intoxiqués et un évacué à l’hôpital pour une blessure à l’épaule. Selon le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Georges-François Leclerc, la situation n’était « pas figée, mais maîtrisée »
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