Pierre-Edouard Stérin, qui chronomètre chacun de ses rendez-vous et apprécie qu’ils ne dépassent pas trente minutes, déteste faire perdre du temps aux gens. Aussi a-t-il prévenu en amont les curieux qui souhaitaient assister à son audition par une commission d’enquête parlementaire, ce mardi 20 mai : inutile de se déplacer, il ne viendra pas.
Le milliardaire proche de la droite et de l’extrême droite qui souhaite favoriser l’accession de son camp au pouvoir grâce à sa fortune personnelle, était convoqué à 11 heures, une semaine après avoir refusé de se présenter devant la même commission d’enquête. Dans un communiqué transmis à 16 heures à quelques médias, il a fait savoir sa disponibilité pour un entretien en visioconférence ; une manière de répéter qu’il n’honorerait pas sa convocation à l’audition. Son nouveau refus pourrait lui valoir des poursuites pénales.
La commission d’enquête concernant l’organisation des élections souhaite depuis plusieurs mois interroger Pierre-Edouard Stérin sur ses projets politiques et métapolitiques.
« Contraintes techniques et logistiques »
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