Pour être adoptée, elle doit être approuvée au minimum par 15 Etats membres représentant 65 % de la population de l’Union. L’Irlande, l’Espagne, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas ont, notamment, appelé à la suspension de l’accord, mais d’autres pays, comme l’Allemagne, la Hongrie et la République tchèque, s’y opposent.
Dans une interview accordée à Euronews diffusée mardi, Kaja Kallas, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, invite ceux qui y sont hostiles à proposer des alternatives.
Les échanges entre Israël et l’UE, son premier partenaire commercial, se sont élevés à 42,6 milliards d’euros en 2024, selon les données européennes. « Il est donc certain que cette mesure aurait un coût élevé pour Israël », souligne Kaja Kallas. La suspension du volet commercial de l’accord d’association n’empêcherait pas ces échanges, mais les droits de douane préférentiels ou leurs exemptions ne seraient plus appliqués.
Christophe