La France a promis un nombre non précisé de Mirage 2000-5 au cours du premier trimestre 2025. Jeudi à Oslo, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a assuré que « le calendrier, tel qu’[il l’avait] indiqué, est tenu ». Toutefois, il n’a pas voulu commenter les informations de sites spécialisés selon lesquelles trois appareils devraient être fournis avant le 20 janvier. « La livraison d’avions de chasse à un pays en guerre, par définition, est quelque chose de sensible (…). Ce qui a été promis sera livré », a-t-il précisé.
La Norvège a, de son côté, promis six F-16, une livraison étalée sur 2024 et 2025. Tout en confirmant qu’« un premier lot » de F-16 avait déjà été livré, son homologue norvégien, Bjorn Arild Gram, a refusé d’entrer « dans les détails opérationnels ». « Mais nous sommes dans les délais », a-t-il également assuré. Le Danemark avait, lui, annoncé que la prochaine livraison d’avions de chasse F-16 à l’Ukraine aurait lieu avant la fin de l’année. Au début d’août, le ministre de la défense danois avait confirmé que l’Ukraine avait reçu le premier avion.
Le président ukrainien avait annoncé au début du mois d’août que son pays avait reçu ses premiers avions de chasse F-16, tout en soulignant que leur nombre était « insuffisant ». D’ici à 2028, 95 avions ont été promis à Kiev par les alliés : trente en provenance de Belgique, vingt-quatre des Pays-Bas, vingt-deux de Norvège et dix-neuf du Danemark. La Suède s’est aussi engagée, à la fin de mai, à envoyer un avion de type Awacs, indispensable pour l’acquisition du renseignement et la coordination d’éventuelles opérations avec des F-16.
Pour Jean-Christophe Noël, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales et ancien pilote de chasse, les F-16 de fabrication américaine pourraient permettre à l’Ukraine d’« entamer la forteresse russe ».
Sbine