Au moins 22 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon la défense civile de l’enclave, alors que les bombardements sur la ville de Gaza s’intensifient
La défense civile locale a fait état de la mort samedi de 22 Palestiniens, dont des enfants, tués dans la bande de Gaza. Le porte-parole de la défense civile de l’enclave, Mahmoud Bassal, a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) qu’un quartier de la ville de Gaza dans le nord du territoire palestinien, assiégé et affamé, était soumis à d’intenses bombardements depuis presque une semaine.
« Nous estimons que plus de 50 000 personnes restent dans le quartier de Zeitoun, la plupart sans eau ni nourriture », a-t-il dit, en accusant Israël de « nettoyage ethnique » dans ce quartier et dans celui voisin de Tel Al-Hawa. « Nos équipes n’ont pas accès aux blessés. »
Parmi les 22 Palestiniens tués par les tirs et frappes de l’armée israélienne, neuf l’ont été près de deux centres de distributions d’aide humanitaire dans le sud et le nord du territoire, a précisé Mahmoud Bassal. Six autres Palestiniens, dont trois enfants, ont péri dans deux frappes sur le camp de réfugiés d’Al-Boureij, dans le centre, et sur la zone d’Al-Mawassi, au sud.
Le porte-parole de la défense civile s’est alarmé des opérations de l’armée israélienne dans la ville de Gaza, comme il le fait depuis presque une semaine maintenant : « Les habitants n’ont aucun endroit où se réfugier. La situation est catastrophique. »
Ghassan Kashko, 40 ans, un habitant de la ville de Gaza, vit avec sa famille dans une école où ont trouvé refuge d’autres déplacés. « Nous avons oublié ce qu’est le sommeil. Les raids aériens et les tirs de char ne s’arrêtent pas. (…) Nous n’avons plus ni nourriture ni eau potable », a-t-il déclaré au téléphone à l’AFP.
