Image de couverture : LUDOVIC MARIN / via REUTERS
Préparée par un gouvernement démissionnaire alors même que l’école publique fait face à de nombreux défis, cette rentrée scolaire 2024, qui commencera le lundi 2 septembre pour douze millions d’élèves et plus d’un million de personnels, promet d’être inédite.
Le contexte politique, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’à la défaite de l’ancienne majorité présidentielle, a gelé la plupart des projets de réforme du camp d’Emmanuel Macron, alimentant un grand flou quant aux orientations de la politique éducative du pays.
Membre d’un exécutif en sursis et chargé d’expédier les « affaires courantes », la ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a tenu malgré tout, mardi 27 août au matin, la traditionnelle conférence de presse de la rentrée. « Le contexte politique ne doit pas impacter la rentrée scolaire qui a été préparée depuis des mois », avait défendu son entourage en amont de ce rendez-vous scruté par les enseignants et les parents d’élèves.
Que vont devenir les groupes de besoin ? l’expérimentation du port de l’uniforme à l’école ? L’obtention du brevet sera-t-elle obligatoire pour accéder au lycée, comme l’avait annoncé Gabriel Attal ? Posez vos questions à Eléa Pommiers et Sylvie Lecherbonnier, journalistes au Monde chargées des questions d’éducation. Elles y répondront à partir de 14 heures.
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