Aujourd’hui, en 2025, nous constatons avec tristesse que les Etats-Unis, autrefois leaders du monde libre, se sont de plus en plus mis en retrait de leurs responsabilités internationales. Pis, sous la nouvelle administration Trump, les Etats-Unis n’ont cessé de s’aligner sur les narratifs autoritaires de Vladimir Poutine, ont coupé des financements cruciaux pour les initiatives internationales, ont agi contre la Cour pénale internationale, ont cessé de soutenir plusieurs journalistes, et ont menacé d’expulser des réfugiés politiques et des chercheurs. Ce repli a laissé un vide dans la gouvernance mondiale que seule l’Union européenne (UE) peut désormais combler.
Cette dernière a l’occasion de réaffirmer son engagement envers la Charte européenne des droits fondamentaux. Cela implique de se dresser fermement contre les régimes autoritaires qui répriment la dissidence, violent les droits de l’homme et sapent les institutions démocratiques. L’UE doit donc assumer sa force diplomatique et économique et l’utiliser pour faire pression sur ces régimes.
La guerre en Ukraine, en particulier, est un test de la détermination de l’UE, qui doit accroître son soutien et placer les valeurs humanistes au cœur des négociations de paix, comme le demande « People First », une campagne internationale portée par des organisations non gouvernementales (ONG) ukrainiennes et russes, unies pour appeler d’une seule voix à ne pas oublier les otages du conflit.
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