- Après un demi-siècle d’interdiction en raison de la pollution, la baignade est de nouveau autorisée dans la Marne.
- Ce samedi, ils étaient des centaines à se précipiter sur le site de Joinville-le-Pont, repensé comme autrefois.
- En récents de l’impact des orages sur la qualité de l’eau, les autorités ont préféré faire flotter le drapeau rouge.
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Initiatives environnementales
Les riverains attendaient ça depuis des lustres. Cinquante ans plus précisément. Après un demi-siècle d’interdiction pour cause de pollution, la baignade est de nouveau autorisée dans la Marne. Ce samedi, ils étaient quelques centaines prêts à plonger sur le site de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Hélas ! En raison des récents orages qui ont frappé l’Ile-de-France ces derniers jours, et de leur impact sur qualité de l’eau, les autorités ont décidé de sortir le drapeau rouge.
« On a très, très chaud et on aurait aimé se baigner dans la piscine naturelle, dans ce cadre magnifique »
, a confié à l’AFP Laure Jung, une hôtesse de l’air habitant à quelques kilomètres de là. Pas de quoi gâcher la fête selon Olivier Dosne, le maire de la ville qui se réjouit de rouvrir un « site historique »
pour « redonner vie à des espaces autrefois animés par des guinguettes et des loisirs nautiques ».
Mieux vaut bien surveiller que pas assez et choper des saloperies !
Mieux vaut bien surveiller que pas assez et choper des saloperies !
Michaël, un riverain venu en famille ce samedi
La construction en bois inaugurée samedi, qui décrit un arc de cercle le long de la berge, s’inspire de la disposition du petit et du grand bains, visibles sur les photos d’archives. Les techniques de filtration, elles, ont heureusement évolué depuis le milieu du siècle précédent : les baigneurs profiteront d’une eau filtrée par plusieurs procédés (charbon, UV, sable), mélangée à celle de la Marne qui rentre directement dans les espaces de baignade à travers un filet.
L’espace peut accueillir 200 personnes par créneau de deux heures, réservable via une application, pour trois ou huit euros selon si l’on réside ou non dans le département. Pour en profiter, ce n’est donc que partie remise. « Il fait beau, il fait chaud, ça aurait fait du bien même, les enfants sont frustrés »
, avoue Michaël Pellas, un commercial de 44 ans, venu avec ses filles et sa compagne. « Mais bon, mieux vaut bien surveiller que pas assez et choper des saloperies ! ».