Le tattoo blush est un semi-permanent appliqué par tatouage léger sur les joues.
Il donne un aspect bonne mine sans passer par la case maquillage quotidien.
Toutefois, cette tendance beauté n’est pas sans risque !
En cette fin d’année 2024, les réseaux sociaux mettent en avant une nouvelle tendance beauté qui fait mouche auprès de la Gen Z : le « tattoo blush » ! La tiktokeuse américaine Grace Clarke a tenté l’expérience et, très satisfaite du résultat, l’a racontée à ses followers. Mais doit-on pour autant se précipiter chez l’esthéticienne pour arborer des joues roses permanentes ? Pas si sûr !
Le tattoo blush : qu’est-ce que c’est ?
Le nom de la technique parle de lui-même : le « tattoo blush » est tout simplement un tatouage imitant le maquillage des joues. Mais on n’utilise pas une encre noire comme pour un tatouage classique. Celle-ci est rose, plus ou moins prononcée selon la nuance choisie. Au moyen d’une aiguille, l’encre est injectée sous les premières couches de l’épiderme et s’étale pour former une zone rose. Interviewée par le magazine Vogue, Savannah Messenger, propriétaire du salon d’esthétique qui a tatoué Grace Clarke, tient à rassurer les lectrices qui hésitent à sauter le pas. Elle précise que la technique d’injection d’encre est beaucoup moins invasive que lors d’un tatouage classique, qu’il s’agit « d’injecter de la couleur dans les couches supérieures de la peau, pour une finition aquarelle. Puisque la pression est faible, on ne distingue aucune ligne de démarcation. »
Pourquoi se faire tatouer un blush ?
Comme le blush classique qu’on applique sur les joues à chaque maquillage, le « tattoo blush » donne bonne mine, colore les pommettes et les met en valeur. Cette technique innovante fait d’ailleurs fureur en Corée du Sud et en Europe de l’Est. Son principal avantage ? Vous faire gagner quelques minutes le matin et économiser le maquillage puisque ce tatouage semi-permanent dure environ trois ans. D’après Grace Clarke, ce n’est pas plus douloureux que d’autres soins du visage. Le résultat est léger et délicat, sans risque d’avoir l’air peinturlurée comme une enfant qui essaie de se maquiller pour la première fois, du moins si l’opération est correctement menée par un professionnel.
Pourquoi se méfier du « tattoo blush » ?
Malgré ses avantages, le blush en tatouage semi-permanent est risqué, particulièrement pour les peaux sensibles. Savannah Messenger le déconseille fortement aux personnes souffrant d’eczéma, de rosacée (la couperose) ou d’acné, car le blush tattoo peut faire ressortir les défauts de l’épiderme, voire les exacerber. Par ailleurs, il ne faut pas nettoyer la peau avec un produit exfoliant tant que le tatouage est présent (trois ans) et tout traitement au laser est proscrit sur la peau tatouée. L’esthéticienne précise également que le tatouage n’est vraiment visible que sur les peaux les plus claires et qu’il est tout à fait normal que la peau soit rouge et gonflée pendant plusieurs jours après l’intervention. Comptez environ trois semaines pour une cicatrisation complète et un résultat optimal.