Avoir une bonne foulée quand on fait de la course à pied a une importance qui dépasse le simple aspect de la performance.
Il existe différents types de foulées qui, si vous choisissez celle qui vous convient le mieux, peuvent vous prémunir des blessures.
Voici comment améliorer sa foulée en trois étapes.
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Bien dans son corps, bien dans sa tête
Le dimanche 14 avril, ils étaient près de 60.000 à prendre le départ du marathon de Paris. Signe que la course à pied est devenue l’un des sports les plus pratiqués dans l’Hexagone : selon le septième Observatoire du running, 12,4 millions de Français courent, dont huit au moins une fois par semaine. Et que ce soit pour les coureurs confirmés ou débutants, il y a un aspect primordial dans ce sport : la foulée. Il en existe trois et, au-delà de définir votre manière de courir, elle a son importance dans votre pratique ainsi que dans la prévention des blessures.
La foulée, un aspect essentiel de la course à pied
En running, il existe trois types de foulées différentes. La première, la plus répandue, est la foulée universelle : elle concerne environ la moitié des coureurs. « Il n’y a pas de déséquilibre, explique le podologue Patrick Bacquaert sur le site de l’Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS). Le pied est en phase d’attaque et de propulsion de façon équilibrée. » La foulée universelle inclut un alignement quasiment parfait entre le talon et la cheville pendant la course.
La deuxième foulée est pronatrice, ce qui veut dire qu’il y a « un affaissement du pied vers l’intérieur », résumait L’Équipe en février 2023. Enfin, la troisième et dernière foulée, qui concerne une minorité de coureurs, est supinatrice : le pied est incliné vers l’extérieur. Connaître sa foulée est donc capital, sur un plan pratique d’abord, car elle détermine votre façon de courir et influe sur le choix de vos chaussures, avec ou sans renfort.
De plus, il est nécessaire de connaître sa façon de courir pour se prémunir du risque de blessures. Si vous attaquez le sol avec le talon, la répartition de votre poids se fera uniquement sur la semelle, tandis que si vous attaquez le sol avec l’avant du pied, « les chocs seront surtout absorbés par les muscles de vos pieds et de vos jambes », résume la Fédération française d’athlétisme (FFA) sur son site internet.
Voici comment travailler et améliorer sa foulée
Après avoir pris conscience de l’importance de la foulée en course à pied, vous pouvez désormais la travailler. S’il n’y a pas de foulée parfaite, il est possible de l’améliorer. « Une bonne foulée dépend avant tout des caractéristiques individuelles du coureur, de son expérience, de son anatomie et de ses objectifs », indiquait Yoann Cabaj, coach sportif, sur Radio France en octobre 2023.
Pour travailler et améliorer sa foulée, il n’y a pas de secrets : il faut s’entraîner. Et, plus précisément, développer les muscles concernés en running : ceux des pieds, des mollets, des jambes, les fessiers ou encore les abdominaux. Pour ce faire, vous pouvez faire des exercices de base comme les montées de genoux, les talons-fesses, les montées d’escaliers, mais aussi courir en pente. L’objectif : avoir un appui au sol plus rapide et donc une foulée optimale.