Le plafond d’exonération fiscale de la prime carburant va passer à 300 euros par an le 1er janvier 2025, au lieu de 200 euros.
C’est ce qu’a indiqué l’exécutif ce vendredi dans un communiqué.
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La voiture électrique, le véhicule de demain ?
C’est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat. Le gouvernement a annoncé vendredi un renforcement des aides liées aux transports domicile-travail en 2025, à travers une hausse du plafond d’exonération de primes de carburant et de transport en commun. « Au 1er janvier 2025, le plafond d’exonération fiscale de la prime carburant est relevé à 300 euros par an, au lieu de 200 euros », a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué (nouvelle fenêtre).
Ce plafond de la prise en charge par l’employeur des frais de carburant de ses salariés avait été porté à 400 euros en 2022 et 2023 sur fond de hausse du prix des hydrocarbures, avant de revenir à 200 euros en 2024. Comme le rappelle le site Entreprendre (nouvelle fenêtre), le site officiel d’information administrative et de démarches pour les entreprises, cette prime carburant
n’est pas obligatoire et n’a pas de montant maximum ni minimum. « Elle peut être mise en place par accord d’entreprise ou par accord inter-entreprises. En l’absence d’accord d’entreprise ou inter-entreprises, elle peut être mise en place par accord de branche », rappelle Entreprendre. Cette prime carburant peut s’appliquer pour tous les types de véhicules : véhicule thermique, électrique, hybride rechargeable ou hydrogène.
Forfait mobilités durables
Pour encourager le passage à la mobilité électrique, le gouvernement a décidé de relever aussi de 100 euros le plafond d’exonération fiscale de la prime de recharge de véhicule électrique, qui passe de « 500 à 600 euros par an », selon le ministère des Transports.
« Enfin, le plafond d’exonération fiscale du cumul forfait mobilités durables et abonnement transports en commun augmente également de 100 euros pour passer de 800 à 900 euros par an », a précisé le gouvernement dans ce communiqué. Le « forfait mobilités durables » est versé aux salariés qui privilégient les modes de transport dits à mobilité douce, comme le vélo ou le covoiturage.