Cinq agents de l’administration pénitentiaire travaillant à la prison d’Osny ont été interpellés.
Ces derniers sont soupçonnés de corruption.
Ils auraient fait passer des objets à des détenus, notamment des téléphones portables.
Ils ont été interpellés par la police judiciaire sur leur lieu de travail ou à leur domicile. Cinq agents de l’administration pénitentiaire qui travaillent à la maison d’arrêt d’Osny, qui compte plus de 600 détenus, ont été placés en garde à vue lundi. Ces derniers, parmi lesquels un officier pénitentiaire qui porte le grade de capitaine, sont entendus dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour corruption aggravée, association de malfaiteurs.
Selon nos informations, les faits reprochés auraient débuté fin décembre avec l’introduction illégale au sein de cette prison de téléphones portables, d’alcool, de stupéfiants notamment, cachés dans les cartons de livraison de nourriture.
« Ça donne une mauvaise image des personnels »
Au cours des prochaines heures, les enquêteurs devront déterminer s’il y a bel et bien eu corruption. Des fouilles ont été réalisées à la maison d’arrêt et les suspects sont entendus.
À ce stade, on ignore l’ampleur exacte de ce trafic mais si les faits sont avérés, cela renvoie une très mauvaise image du métier, selon un syndicaliste interrogé par TF1. « C’est malheureux, c’est vraiment dommage. Mais il faut savoir que la majorité des agents sont des agents qui sont intègres. Ça donne une mauvaise image des personnels », estime sur notre antenne Abihourairou Velou, secrétaire local FO justice de la maison d’arrêt du Val-d’Oise. Une vidéo à retrouver en tête de cet article.
Les cinq agents suspectés ont été observés un temps. Cela a abouti à leur interpellation. Leurs gardes à vue doivent terminer ce mercredi avec, probablement, une mise en examen. Ils sont présumés innocents.