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Procès de Cédric Jubillar : »Il avait la motivation, un mobile et ce soir-là, l’opportunité », assure le directeur d’enquête

Espace PressePar Espace Presseseptembre 24, 2025
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  • Cédric Jubillar, 38 ans, est jugé aux assises depuis lundi pour « meurtre par conjoint ».
  • Il est soupçonné d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, tué sa femme Delphine.
  • Le directeur d’enquête entendu ce mercredi est convaincu de sa culpabilité.

Suivez la couverture complète

La disparition de Delphine Jubillar

Sa voix a résonné pendant de longues heures dans la salle d’audience. Mercredi 24 septembre, au procès de Cédric Jubillar jugé devant les assises du Tarn pour le meurtre de sa femme Delphine en 2020, le directeur d’enquête de la gendarmerie est venu rendre compte des investigations menées depuis la disparition de cette femme de 33 ans, avant d’être questionné par les différentes parties. 

Et si Cédric Jubillar bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à son éventuelle condamnation lors d’un verdict attendu le 17 octobre prochain, pour le militaire de 57 ans à la barre, comme pour l’accusation, aucun doute, le peintre-plaquiste est bien coupable des faits qui lui sont reprochés aujourd’hui. « Cédric Jubillar avait la motivation, un mobile et ce soir-là, l’opportunité », a déclaré le gendarme gradé devant la cour d’assises du Tarn. 

Toutes les hypothèses ont été envisagées

Avant cette conclusion, le quinquagénaire a repris point par point les éléments de l’enquête menées par les gendarmes après la disparition de l’infirmière trentenaire. « Battues », « drones », « hélicoptères », « équipes cynophiles », « patrouille à vélos », « plongeurs », de très nombreux moyens humains et financiers – « un demi-million d’euros » selon lui – ont été déployés sur cette affaire. En vain. Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvée.

Toutes les hypothèses ont été envisagées dans un premier temps, avant d’être écartées : celle d’un départ volontaire, celle d’un suicide, celle d’un accident, celle de l’entourage, celle d’un enlèvement par un rôdeur et même comme d’une possible affiliation à un groupe terroriste.  

Au fil du temps, l’étau s’est resserré, selon l’accusation, sur le principal suspect : Cédric Jubillar. « Le couple a en 2020 de grosses difficultés financières alors que les travaux de la maison sont inachevés. Delphine Jubillar supporte toutes les dépenses, y compris la maison. Des crédits à la consommation ne sont pas réglés. Cédric Jubillar gagne moins… », a rappelé le directeur d’enquête. Delphine Jubillar rêve alors d’une « nouvelle vie » avec son amant, et souhaite quitter sa « vie de Bidochon ». 

Cédric, lui, ne veut pas se séparer.« Il veut reconquérir sa femme, il avance les travaux, fait des efforts mais rien ne change, elle s’éloigne », a commenté le directeur d’enquête évoquant la procédure de divorce qui allait être lancée. « Il soupçonne sa femme de le tromper, il tente de la géolocaliser, il le met sur le compte de sa mère lorsque Delphine Jubillar s’en rend compte », a relaté le militaire. 

La défense met à mal les gendarmes

Puis, le directeur d’enquête en vient au 15 décembre au soir et aux constatations et vérifications dans les jours qui ont suivi. Il cite notamment les téléphones de Delphine et de Cédric qui s’éteignent et se rallument dans la nuit de la disparition, les lunettes de Delphine retrouvées cassées, la machine à laver que s’apprêtait à lancer le suspect à 4h du matin, le fait qu’il ait tout de suite recherché « un cadavre » plutôt que sa femme en vie, la voiture retrouvée garée dans le mauvais sens, les cris de femme entendus par les voisins. 

En fin de journée, la défense a pris ces éléments un par un et les a contestés, argumentant à chaque fois, s’étonnant de l’absence de procès-verbaux dans certains cas, de l’absence de vérification dans d’autres. 

Les enquêteurs n’auraient semble-t-il pas recherché les lentilles de contact de Delphine, qu’elle aurait pu mettre le soir du 15 à la place de ses lunettes retrouvées cassées. Ils n’ont pas non plus fait toutes les vérifications et constatations nécessaires à leur arrivée le 16 décembre dans la maison de Cagnac-les-Mines. Ils sont hésitants quant à dire si la machine à laver – qui selon l’accusation aurait permis à Cédric Jubillar de laver la housse de couette de la maison, couette dans laquelle il aurait pu étouffer sa femme ou la transporter – était en route à leur arrivée sur site. Ils n’ont pas non plus entendu les quelque 300 personnes inscrites au Fichier des délinquants sexuels…  

Le 25 décembre 2020, une personne s’est accusée du meurtre

Sans parler de cet homme, qui a avoué le meurtre. « Il y a une personne qui va s’accuser d’avoir tué Delphine Jubillar le 25 décembre ? Il dit : « J’ai bien tué Delphine …’  (…) Cet homme annonce qu’il a tué Delphine Jubillar, il borne à Cagnac-les-Mines, car il est ambulancier, mais rien ? Il dit qu’il était chez Caro… Vous avez vérifié ?« , a ensuite lancé Me Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar au directeur d’enquête, en fin de journée. « Je ne sais plus », a répondu le militaire à bout. « Je vous confirme que ça n’a jamais été vérifié », a déploré Me Martin. 

Le 25 décembre 2020, une femme s’était en effet présentée à la gendarmerie et avait montré aux militaires des SMS de son ex-compagnon reçus le jour même. À 6h du matin, ce dernier lui aurait d’abord envoyé : « J’ai tué Delphine, elle ne voulait pas quitter son mari et ses enfants pour moi. On s’est rencontré, je suis sorti de mes gonds. Je l’ai frappée, frappée, frappée, avant de l’enterrer dans le travers« , avait rapporté Me Alary, alors avocat de Cédric Jubillar, à la presse, en septembre 2021. « Je ne suis pas fier, j’ai tué une femme, j’irais déposer des fleurs sur son corps », avait ajouté cet homme dans un deuxième message.

« Si je suis gendarme et que je lis cela, je procède immédiatement à un placement en garde à vue avant de mener une perquisition à son domicile, chercher de l’ADN dans son véhicule, etc. Tout ce qui a été entrepris dans la maison des Jubillar. Mais il n’y a rien eu de tout cela. Pourquoi ?« , s’était demandé à l’époque Me Allary. Le 28 décembre 2020, les gendarmes ont finalement interrogé ce Tarnais trentenaire. Il a nié le meurtre en déclarant :« J’ai envoyé ces SMS pour faire peur à mon ancienne conjointe et gâcher son réveillon de Noël »…


Aurélie SARROT avec Stacy PETIT

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