- La cour d’appel de Paris a fixé ce lundi les dates du procès en appel de l’affaire des assistants parlementaires européens du RN (ex-FN).
- Le procès s’ouvrira le 13 janvier 2026 et s’achèvera le 12 février.
Marine Le Pen va être fixée sur son sort dans les prochains mois. Condamnée par le tribunal correctionnel de Paris, le 31 mars dernier, à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme, 100.000 euros d’amende et, surtout, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate, la cheffe des députés du Rassemblement national aura l’occasion de se défendre lors de son procès en appel qui s’ouvrira le 13 janvier 2026.
« La justice avait promis que ça irait vite, c’est le cas. C’est assez inédit d’avoir un procès en appel aussi vite »
, estime l’éditorialiste politique Valérie Nataf sur le plateau de LCI. Le procès se déroulera du 13 janvier au 12 février 2026, mais « le jugement peut prendre un certain temps, ce qui raccourcit d’autant la possibilité de faire campagne »
, poursuit-elle.
Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, avant le vote de confiance de François Bayrou, le député du Rassemblement national, Julien Odoul a déclaré que « cela ne changeait rien »
estimant que Marine Le Pen « se désintéresse totalement de sa situation personnelle »
et met en priorité « l’intérêt de la France »
. C’est également l’analyse de l’éditorialiste politique Renaud Pilla : « L’objectif de Jordan Bardella et de son parti politique est de découpler leur activité politique du sort de Marine Le Pen »
, a-t-il expliqué sur le plateau de LCI.