La condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Gabriel Fortin, surnommé le « tueur de DRH », pour trois assassinats et une tentative d’assassinat est devenue définitive, mercredi 9 avril, après l’échec de son pourvoi en cassation.
Celui-ci a été déclaré non admis, comme l’avait préconisé l’avocate générale lors de l’audience le 12 mars, selon la décision de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, consultée par l’Agence France-Presse. L’ancien ingénieur a été condamné, en première instance en juin 2023 comme en appel le 29 mai 2024, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans.
Troubles psychiques
Dans les deux cas, les jurés ont retenu que des troubles psychiques avaient altéré son discernement, sans pour autant appliquer de diminution de peine. Gabriel Fortin avait été jugé pour une équipée sanglante en janvier 2021 au cours de laquelle il avait abattu de sang-froid trois personnes et manqué une quatrième.
Trois de ces victimes avaient été associées à ses licenciements dans le passé et une quatrième travaillait dans une agence Pôle emploi de Valence qu’il avait fréquentée. Son passage à l’acte avait été précédé d’une minutieuse préparation et l’enquête avait montré qu’il avait potentiellement dans le viseur plusieurs autres personnes contre lesquelles il avait accumulé des griefs.
Contribuer
Réutiliser ce contenu
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.