Selon une étude Ifop, 47% des ménages déclarent réduire leur consommation d’articles de beauté et d’hygiène.
Ils invoquent principalement des raisons financières.
Le maquillage et les soins de coloration des cheveux sont particulièrement concernés.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Les Français prêts à sacrifier leur hygiène pour faire des économies. Selon une étude Ifop menée pour Dons Solidaires, 47% des ménages déclarent réduire leur consommation d’articles de beauté et d’hygiène pour des raisons financières. Ils n’étaient que 34% en 2023.
« La crème pour le corps, parce qu’il y en a qui sont hyper chères aussi« , avoue une consommatrice au micro de « Bonjour ! La Matinale TF1 », dans le reportage visible en tête de cet article. « Je préférerais peut-être diminuer un peu sur l’alimentation que sur un produit d’hygiène, parce que c’est quand même la base de la vie« , déclare un autre homme.
La plupart des sondés renoncent au maquillage. Viennent ensuite les produits de coloration pour les cheveux et les soins hydratants. À cause de l’inflation, certaines personnes sont même contraintes de changer moins souvent les couches de leur bébé ou leurs serviettes hygiéniques.
Le prix des produits d’hygiène et de beauté a augmenté de 16% en deux ans
Dans ce même baromètre, on apprend que 9% des sondés se brossent les dents sans dentifrice, que 15% nettoient leur maison sans produit d’entretien, et que 17% d’entre eux, et même 35% dans les familles monoparentales, ont déjà dû arbitrer entre articles d’hygiène et nourriture.
En cinq ans, la dégradation a été constante, notamment avec la flambée tarifaire dans les rayons des supermarchés. « Les produits d’hygiène représentent une part significative de la consommation des ménages en France. Comme ils baissent moins que par le passé aujourd’hui, puisqu’il y a une limitation des promotions, les Français préfèrent consacrer leurs moyens à d’autres secteurs de consommation », explique Pascal Perri, éditorialiste économie de LCI.
Votée en mars 2024, la loi Descrozaille, qui aborde la question des promotions, sera au menu des députés et des sénateurs cette semaine. Ce mardi 8 avril, ils décideront en commission mixte paritaire de la durée de la prolongation de ce dispositif.
Selon l’association UFC-Que Choisir, le prix des produits d’hygiène et de beauté a augmenté de 16% en deux ans.
