Quand tout fonctionne pour le Paris Saint-Germain, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Depuis plusieurs jours, ou semaines, le club de la capitale affiche une domination rare, parachevée par une immense qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, obtenue sur la pelouse de Liverpool, mardi. Et même dans ce qui pourrait être qualifié de jour de moins bien, le PSG a disposé sans surplus d’efforts de son rival marseillais (3-1), dimanche 16 mars, pour le compte de la 26e journée de Ligue 1.
Un « classique » à sens unique, ou presque, à ceci près qu’Amine Gouiri a finalement su percer les remparts parisiens, sur un service du joueur le plus scruté du match : Adrien Rabiot. L’ex-milieu de terrain du PSG, dont le retour sur ses terres promettait un certain risque, s’est montré à la hauteur de la rencontre, malgré de nombreux chants le visant. Paris a surtout déroulé son football, par l’intermédiaire d’Ousmane Dembélé (17e) puis de Nuno Mendes (42e), décidément en grande forme, avant de remercier Pol Lirola pour avoir marqué dans ses filets (76e).
Sur un nuage depuis le début de l’année, les Franciliens creusent encore un peu plus l’écart avec le reste du championnat français (1er, 68 points), et conservent leur invincibilité en Ligue 1, laissant les Phocéens, pourtant deuxièmes au classement, à 19 points d’écart.
Ce qu’il faut retenir
Le cador. Fabian Ruiz, un travailleur de l’ombre récompensé.
Le milieu espagnol de 28 ans est injustement peu cité lorsqu’il s’agit de féliciter l’entrejeu parisien. Face à l’OM, il offre deux passes décisives, mais fait surtout parler sa justesse dans le placement et sa capacité à rythmer le jeu.
Le fil du match.
1-0, 17e : Parfait décalage de Khvicha Kvaratskhelia dans la profondeur, où Fabian Ruiz lance finalement Ousmane Dembélé. Le n °10 du PSG se présente face à Geronimo Rulli, fait un tour sur lui-même et conclut d’une frappe appuyée, qui file dans les filets phocéens.
2-0, 42e : Fabian Ruiz est trouvé dans sa course, où il centre en première intention pour Nuno Mendes au second poteau. Le latéral Portugais ouvre son pied devant Geronimo Rulli, cadre sa frappe, qui est ensuite effleurée par le gardien argentin, qui la pousse légèrement dans ses filets.
2-1, 51e : Adrien Rabiot récupère un ballon, dribble Gianluigi Donnarumma et lève la tête avant de servir Amine Gouiri, qui n’a plus qu’à conclure.
3-1, 76e : Pol Lirola tente de dévier un centre d’Achraf Hakimi venu de la droite, mais catapulte à la place le ballon dans ses propres cages.
Le chiffre. 19
En remportant ce match, le PSG a encore gonflé son avance sur son dauphin marseillais et est, à présent, installé sur un confortable matelas de 19 points. Sauf scénario catastrophe, le 13e titre de champion de France de son histoire ne peut plus échapper à Paris : il lui suffit de gagner deux de ses huit derniers matchs pour s’en assurer le gain.
La note du match. B.
Un « classique » est souvent synonyme d’intensité et, pour sa 109e édition, cette rencontre n’a pas dérogé à la règle. Dans un Parc des Princes vibrant, le PSG a toutefois dénué la rencontre de suspense, offrant ainsi une note de « B » sur notre échelle de notation allant de « A » à « E ».
L’image.