- L’Agence régionale de Santé (ARS) d’Occitanie annonce jeudi 11 décembre que l’intoxication massive survenue la semaine passée dans les Pyrénées-Orientales était probablement liée au norovirus.
- Pour rappel, plus de 400 personnes avaient contracté des symptômes de vomissements et de maux de tête.
De premiers éléments de réponse. Des centaines de personnes, essentiellement des élèves du collège Jules Verne au Soler (Pyrénées-Orientales) mais également certains parents et des enseignants, ont souffert d’une gastro-entérite depuis vendredi 5 décembre. « À la date du lundi 8 décembre, environ 400 personnes avaient été répertoriées, présentant des symptômes de vomissements et de maux de tête »
, indique l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Occitanie, dans un communiqué. Aucun cas grave n’a été constaté, et plus aucune personne n’est hospitalisée dans ce cadre, précisent les autorités, selon qui « la durée médiane déclarée pour ces symptômes a été de 2 jours »
.
Un norovirus en cause
Les analyses menées pour rechercher l’origine de ce mal ont livré de premiers résultats. Elles ont permis d’écarter la piste d’une non-conformité du réseau d’eau potable de l’établissement et d’une contamination par ce biais. De même, les échantillons de plats servis les 4 et 5 décembre par la restauration collective « ne montrent pas de dépassement pour les indicateurs bactériologiques les plus fréquemment à l’origine de ce type d’événement »
. En revanche, « l’analyse microbiologique des selles de personnes malades a permis d’identifier un norovirus »
, détaille l’ARS.
Tout cela mis bout à bout, et compte tenu de la dynamique des cas, des symptômes, de la résolution rapide de la maladie, « l’enquête épidémiologique conclut que l’hypothèse la plus probable est une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) à norovirus, avec une possible transmission inter-humaine dans un deuxième temps due à la durée courte d’incubation de ce virus et à sa forte transmissibilité »
. Pour rappel, le norovirus est la principale cause de gastro-entérites aiguës, toutes classes d’âge confondues, en France.
Pour la suite, les autorités maintiennent une « surveillance sanitaire constante au sein de l’établissement afin d’assurer les conditions de la continuité scolaire »
. De leur côté, les élèves encore symptomatiques sont cantonnés à leur domicile. Il est également rappelé à « tous les élèves et leurs proches, au sein de la communauté éducative comme à la maison, à poursuivre une vigilance renforcée dans l’application des gestes barrières »
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