En France, beaucoup connaissent l’Ascension en tant que jour férié. Mais que représente cette fête pour les chrétiens ? L’Ascension constitue le troisième volet d’un triptyque essentiel pour les chrétiens. Il comprend la crucifixion de Jésus, qui est commémorée le Vendredi saint ; sa résurrection, fêtée le dimanche de Pâques ; et enfin son enlèvement « au ciel », quarante jours plus tard – un jeudi, donc.
Cette année, pour les catholiques et une large partie des protestants, adeptes du calendrier grégorien (introduit en 1582 par le pape Grégoire XIII), comme pour les orthodoxes, qui se basent toujours sur le calendrier julien (calendrier solaire introduit par Jules César en 46 avant notre ère), les célébrations de 2025 auront lieu ce jeudi 29 mai.
Le jeudi de l’Ascension est resté férié en France depuis l’accord concordataire passé entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, en 1801. Dans d’autres pays catholiques, comme l’Espagne ou l’Italie, les évêques ont décidé, dans les années 1970, de célébrer l’Ascension un dimanche, afin de ne pas ajouter de jour chômé. Mais en Autriche, en Allemagne ou en Suisse, comme en France, le jeudi de l’Ascension demeure non travaillé. Voici cinq questions pour en connaître le sens et les symboles.
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