Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

La Ruche qui dit oui ! passe sous pavillon espagnol

septembre 16, 2025

Dans la foulée de l’assassinat de Charlie Kirk, l’administration Trump annonce une répression sans précédent contre la « gauche radicale »

septembre 16, 2025

Donald Trump annonce porter plainte contre le « New York Times » pour diffamation et réclame 15 milliards de dollars

septembre 16, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
septembre 16, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Actualités
Actualités

Quels sont ces « privilèges » à vie des ex-ministres dont Sébastien Lecornu a annoncé la suppression ?

Espace PressePar Espace Presseseptembre 16, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Avant de demander des efforts aux Français, Sébastien Lecornu veut montrer l’exemple par une mesure symbolique. Le nouveau locataire de Matignon a annoncé, lundi 15 septembre dans un message sur X, que « les avantages “à vie” des anciens membres du gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026 ».

Un tel projet avait déjà été esquissé par ses prédécesseurs Michel Barnier – qui voulait un « train de vie de l’Etat (…) plus sobre, plus simple » – et François Bayrou – qui entendait débusquer les « situations d’avantages indus, excessifs ». Il avait également été poussé par le député centriste Charles de Courson dans une proposition de loi déposée en avril, qui n’avait pas encore été examinée. Mais quels sont ces « privilèges » dont parle Sébastien Lecornu ? Et sont-ils réellement octroyés « à vie » ?

Moins d’avantages pour les premiers ministres depuis 2019

  • Une indemnité pendant trois mois

A la fin de leur mandat, les premiers ministres conservent leur indemnité pour trois mois, à condition qu’ils n’aient pas d’activité rémunérée et qu’ils soient en règle auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) – à laquelle ils doivent soumettre des déclarations de patrimoine et d’intérêts. Ils ne touchent, en revanche, par la suite aucune pension de retraite spécifique.

  • Un secrétariat pendant dix ans

Dans les dix ans qui suivent la fin de leur passage au gouvernement, ils bénéficient en outre d’un « agent pour leur secrétariat particulier ». Cet avantage n’est toutefois pas octroyé au-delà de leur 67e anniversaire – ce qui en exclut Michel Barnier et François Bayrou, tous deux âgés de 74 ans. Il ne s’applique pas non plus à ceux qui disposent d’un avantage similaire au titre d’un autre mandat ou d’une autre fonction publique, comme Jean Castex, président de la RATP, ou Edouard Philippe, maire du Havre.

Ces limitations n’ont été mises en place qu’en 2019, par un décret pris sous le premier mandat d’Emmanuel Macron, mettant fin au bénéfice du secrétariat « à vie ». Pour les 11 anciens premiers ministres dont le mandat a pris fin avant son application, le texte prévoyait une rallonge de dix ans de leur secrétariat, c’est-à-dire jusqu’en 2029. Ce qui explique qu’Edith Cresson ou Edouard Balladur, dont les mandats ont pris fin dans les années 1990 et qui ont plus de 90 ans, profitent toujours de dépenses de personnel importantes. Laurent Fabius, premier ministre de 1984 à 1986, dont le mandat de président du Conseil constitutionnel a pris fin en mars, a retrouvé son droit à un secrétariat pendant encore quatre ans.

  • Une voiture avec chauffeur à vie

Les 17 anciens premiers ministres disposent, par ailleurs, « à vie » d’une voiture de fonction avec chauffeur et frais afférents, à condition qu’ils n’en bénéficient pas au titre d’un autre mandat public.

  • Une protection policière

Enfin, tous les anciens premiers ministres peuvent bénéficier d’une protection policière. Selon un rapport parlementaire d’octobre 2024, ce privilège, issu d’une « tradition républicaine non écrite », est octroyé de façon systématique et « sans limitation de durée ». Le coût de cette protection était évalué à 2,8 millions d’euros en 2019, en incluant les salaires des policiers, leurs heures supplémentaires, les frais de mission et l’entretien des véhicules.

Le Monde

Soutenez une rédaction de 550 journalistes

Accédez à tous nos contenus en illimité à partir de 7,99 €/mois pendant 1 an.

S’abonner

Suivez-nous sur WhatsApp

Restez informés

Retrouvez la sélection de la rédaction sur notre chaîne

Rejoindre

Actualités du Monde

Ne manquez pas les informations qui vous intéressent

Recevez les nouveautés éditoriales et avantages exclusifs proposés par « Le Monde »

Recevoir les communications

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« La revue du Monde »

Chaque week-end, la rédaction sélectionne les articles de la semaine qu’il ne fallait pas manquer

S’inscrire

Si l’on y ajoute les voitures avec chauffeur et les secrétaires (1,6 million d’euros), le budget total des avantages des anciens premiers ministres s’élevait à 4,4 millions d’euros en 2019.

  • Ce que veut changer Sébastien Lecornu

Sébastien Lecornu a dit sur X que « tous les (…) moyens mis à disposition des anciens premiers ministres à vie le seront dorénavant pour une durée limitée ». Ce sera notamment le cas de la protection policière, qui ne sera « accordée aux anciens premiers ministres et ministres de l’intérieur que pour une durée limitée, et reconduite en fonction de la réalité du risque ». « S’il est normal que la République protège les personnes faisant l’objet de menaces, il n’est en revanche pas concevable qu’ils puissent bénéficier d’avantages à vie en raison d’un statut temporaire », a fait valoir le premier ministre.

Aucun avantage à vie pour les ministres

Contrairement aux idées reçues, les anciens ministres ne disposent d’aucun avantage « à vie ». « Dès qu’on quitte nos fonctions, on perd tous les avantages. On arrive le matin avec un chauffeur, on repart le soir en taxi », raconte une ancienne ministre du gouvernement Castex.

  • Une indemnité temporaire

Ils conservent néanmoins leur indemnité pendant les trois mois qui suivent la fin de leur mandat, dans les mêmes conditions que les anciens chefs du gouvernement. Depuis 2013, les anciens ministres doivent aussi déclarer à la HATVP tout changement de poste pendant trois ans. La Haute Autorité peut décider de l’incompatibilité du poste visé avec les anciennes fonctions pour éviter les conflits d’intérêts. Elle avait, par exemple, empêché l’ancien secrétaire d’Etat au numérique Cédric O de rejoindre le conseil d’administration de l’entreprise Atos, spécialisée dans les services numériques.

Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés Pantouflage : la grande transhumance vers le privé des conseillers du quinquennat d’Emmanuel Macron

Par ailleurs, comme les chefs de gouvernement, les ministres ne touchent pas de retraite automatique à vie. Ils cotisent à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse et à l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques (le régime de retraite complémentaire des agents contractuels de la fonction publique). Ceux qui ont été députés ou sénateurs continuent de cotiser à leur régime spécial réservé aux parlementaires.

  • Pas d’assurance chômage

Les ministres ne versent pas de cotisations chômage et ne touchent donc aucune allocation.

  • Une protection policière

Certains anciens ministres bénéficient aussi d’une protection policière – si le ministère de l’intérieur l’estime nécessaire –, qui peut inclure la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur. C’est systématiquement le cas des anciens ministres de l’intérieur, qui ont tous eu accès à des informations sensibles durant leur mandat. Mais d’autres peuvent aussi en bénéficier : en 2024, Libération relatait que Marlène Schiappa et Olivier Dussopt jouissaient, par exemple, d’une protection et d’une voiture privée après la fin de leur mandat.

  • Ce que veut changer Sébastien Lecornu

Sébastien Lecornu va donc restreindre à compter du 1er janvier la protection policière des anciens ministres. Elle sera « limitée » dans le temps et « reconduite en fonction de la réalité du risque ».

Article mis à jour le 15 septembre 2025 à 21 heures : ajout de l’annonce de Sébastien Lecornu sur X.

Noa Moussa et Manon Romain

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Donald Trump annonce porter plainte contre le « New York Times » pour diffamation et réclame 15 milliards de dollars

Actualités septembre 16, 2025

« Je ne sais pas quand ça va s’arrêter » : à bout, une victime d’usurpation d’identité écrit au chef de l’État

Actualités septembre 16, 2025

La mortalité routière en forte hausse en août en France : « 92% des accidents sont liés à un facteur humain »

Actualités septembre 16, 2025

la ville de Gaza visée par des bombardements intenses, la défense civile fait état de plusieurs morts

Actualités septembre 16, 2025

Météo du 15 septembre 2025 : Prévisions météo à 21h04

Actualités septembre 16, 2025

Hautes-Alpes : 2 alpinistes retrouvés morts dans le massif des Écrins

Actualités septembre 16, 2025

« Pour empêcher la multipropriété des clubs de football, il aurait fallu les considérer comme des biens communs, non comme des entreprises lambda »

Actualités septembre 16, 2025

Le 22h Rochebin du lundi 15 septembre 2025

Actualités septembre 16, 2025

Armand Duplantis, triple champion du monde avec un nouveau record, étend encore sa domination sur la perche mondiale

Actualités septembre 16, 2025

Actualité à la Une

Dans la foulée de l’assassinat de Charlie Kirk, l’administration Trump annonce une répression sans précédent contre la « gauche radicale »

septembre 16, 2025

Donald Trump annonce porter plainte contre le « New York Times » pour diffamation et réclame 15 milliards de dollars

septembre 16, 2025

« Je ne sais pas quand ça va s’arrêter » : à bout, une victime d’usurpation d’identité écrit au chef de l’État

septembre 16, 2025

Choix de l'éditeur

L’astéroïde Ryugu chahute les hypothèses sur l’origine de l’eau sur la Terre

septembre 16, 2025

Aux Etats-Unis, une longue histoire de tensions entre la Réserve fédérale et le pouvoir politique

septembre 16, 2025

« Nous devons nous atteler collectivement à construire un nouveau récit mobilisateur »

septembre 16, 2025

la police aux frontières accusée de provoquer des naufrages de bateaux de migrants

septembre 16, 2025

La tapisserie de Bayeux, un baromètre des passions franco-britanniques

septembre 16, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?