Le domicile d’une conseillère principale d’éducation a été touché par des tirs, ce dimanche 29 décembre, à Juvisy-sur-Orge (Essonne).
Aucune interpellation n’a encore eu lieu.
Impossible pour le moment de savoir si la fonctionnaire était la cible des coups de feu.
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Le 20H
Les tirs sont encore inexpliqués. Ce dimanche 29 décembre, vers 21h30, des coups de feu semblent avoir visé le logement de fonction d’une conseillère principale d’éducation (CPE), tout près du collège Ferdinand-Buisson, où elle travaille, à Juvisy-sur-Orge (Essonne), comme le montre le reportage du JT de TF1 en tête de cet article. Une enquête pour tentative d’assassinat a été ouverte.
La CPE et sa famille relogées
Au total, cinq tirs ont retenti dans le quartier. Une balle a atteint le canapé de la CPE. Elle se trouvait alors chez elle, avec son mari et ses deux enfants. Par chance, personne n’a été blessé mais les riverains ont entendu les détonations : « C’est horrible. J’ai entendu des bruits effectivement comme des coups de feu mais je pensais que c’étaient des feux d’artifice. C’est incroyable », réagit une passante au micro de TF1.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les tirs seraient partis de la rue adjacente à cet établissement qui accueille 600 élèves. Pour la maire (DVD) de la commune, Lamia Bensarsa-Reda, le mobile reste mystérieux : « Toute la famille est évidemment très traumatisée mais nous faisons le nécessaire pour essayer de les reloger et de les protéger pour qu’ils puissent avoir un peu de sérénité. »
« Je reste très prudente sur les motivations de cet acte. Qui était visé ? Est-ce que cette famille était visée spécifiquement ? Est-ce l’institution qui était visée ? Pourquoi y a-t-il eu des tirs dans ce quartier qui est extrêmement calme ? », s’interroge Frédérique Camilleri, préfète de l’Essonne. Dans un communiqué, le rectorat, qui précise qu’aucune menace n’était connue avant ces faits, « condamne avec la plus grande fermeté ces violences inacceptables et apporte tout son soutien à la CPE et à la communauté éducative du collège ».
D’autres fonctionnaires de l’Éducation nationale vivent dans la même rue et sont eux aussi sous le choc. « On va s’entretenir ce soir avec les personnels concernés. Pour ceux qui vivent sur site, il faut qu’on apporte des réponses, y compris pour la rentrée des élèves dans quelques jours », assure Alexandre Touzet, vice-président (LR) de l’Essonne en charge de la citoyenneté, de la prévention et de la sécurité.
La CPE, qui a déposé plainte, et sa famille vont être placés sous protection policière dès ce mardi. « La situation sera réévaluée peu avant la rentrée », ajoute le rectorat.