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Entre 400 et 1500 opposants à la future autoroute A69 Castres-Toulouse étaient encore dimanche à la mi-journée sur le campement de Puylaurens.
Sous la pluie, les militants repliaient leurs tentes et les véhicules quittaient le parking, ont constaté des journalistes.
Plusieurs centaines d’opposants à la future autoroute A69 Castres-Toulouse étaient encore dimanche à la mi-journée sur le campement installé sur un terrain privé à proximité du chantier, à Puylaurens dans le Tarn. Vers 13h, la préfecture du Tarn évoquait ainsi « 400 personnes sur site », un « démontage en cours » dans une « ambiance calme« , tandis qu’un porte-parole du collectif co-organisateur « La voie est libre » affirmait : « On est encore entre 1000 et 1500 même si pas mal de gens commencent à quitter le campement ». Sur place, sous la pluie, les militants replient leurs tentes et les véhicules quittent le parking, ont constaté des journalistes de l’AFP tandis qu’un hélicoptère de la gendarmerie continue à surveiller la zone.
Le rassemblement baptisé « Roue libre » a pour rappel débuté vendredi soir, malgré son interdiction, et a été marqué par une forte mobilisation de 6000 à 7000 personnes samedi selon les organisateurs (1600 selon la préfecture), émaillée d’affrontements avec les forces de l’ordre entre 14h et 19h.
Le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a indiqué dimanche matin sur franceinfo qu’il y avait eu « quatre blessés parmi les forces de l’ordre, trois blessés parmi les manifestants ». Le collectif « La voie est libre » a évoqué de son côté « une vingtaine de blessés dont trois graves avec des plaies ouvertes importantes », reprochant aux forces de l’ordre d’avoir empêché deux équipes d’ambulanciers des organisateurs de circuler.
Par ailleurs, trois véhicules de gendarmerie et un de sapeurs-pompiers ont été endommagés, avec « notamment un véhicule de gendarmerie atteint par un cocktail molotov », selon Michel Vilbois.