Moins de huit heures auront suffi. Mercredi 18 juin à 10 h 29, la proposition de loi sur la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle a franchi l’ultime étape qui la sépare de l’examen en séance à l’Assemblée nationale, programmée les 30 juin et 1er juillet.
A la reprise des débats en commission des affaires culturelles, mardi 17 juin après-midi, 863 amendements attendaient d’être examinés pour achever l’examen du texte laissé en plan le 8 avril. Cent soixante-dix-huit amendements seulement, sur les plus de 1 000 déposés, avaient alors été débattus. A l’époque, l’opposition avait pour stratégie d’éviter que le texte (qui ambitionne de réunir France Télévisions, Radio France et l’Insitut national de l’audiovisuel [INA] dans une holding), parvienne ficelé dans l’Hémicycle – il avait finalement été retiré de l’ordre du jour.
Cette fois, les députés de gauche avaient choisi de retirer un certain nombre d’amendements « rhétoriques », afin d’éteindre tout reproche en obstruction. L’objectif revendiqué est désormais d’arriver en séance avec un texte « propre », avec une idée précise du rapport de force qui les attend.
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