Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

à Marseille, un bal fantasy fait valser les jeunes

juin 7, 2025

« Donc tu dois gagner la Ligue des champions pour être Ballon d’Or ? » : Franck Ribéry tacle Cristiano Ronaldo

juin 7, 2025

Dans le train, l’avion ou le métro, ce passager qui engorge les couloirs pour débarquer plus rapidement

juin 7, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juin 7, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Politique
Politique

Réforme « Paris-Lyon-Marseille » : ce qui aurait changé aux élections municipales de 2020

Espace PressePar Espace Pressejuin 3, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Le Sénat examine, à partir du mardi 3 juin, la proposition de loi visant à réformer en profondeur la loi Paris-Lyon-Marseille, qui prévoit jusqu’à présent un mode de scrutin spécifique pour les élections municipales dans les trois plus grandes villes françaises.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La réforme du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille face à l’obstacle du Sénat

Depuis l’adoption de la loi dite « PLM » en 1982, le scrutin n’y est en effet pas organisé au niveau de la ville, mais de secteurs électoraux, qui correspondent à un ou plusieurs arrondissements. En se déplaçant aux urnes, les citoyens parisiens, lyonnais et marseillais élisent donc leurs conseillers municipaux de secteur. Parmi eux, les mieux élus (163/503 à Paris, 101/202 à Marseille et 73/221 à Lyon) siègent parallèlement au conseil municipal de la mairie centrale et élisent le ou la maire de la ville. Dans toutes les autres villes, à l’inverse, les citoyens élisent directement le conseil municipal, qui choisira le maire (le plus souvent le chef de file de la liste arrivée en tête).

Lire aussi | Comment les maires de Paris, Lyon et Marseille sont-ils élus ?

Emmanuel Macron s’est prononcé début 2024 en faveur d’un réalignement du mode de scrutin de ces trois métropoles sur la règle en vigueur dans le reste de la France. Reprochant au système actuel de ne pas permettre à l’électorat de choisir directement l’édile de sa ville, il disait souhaiter « qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu’à Amiens, à Besançon ou ailleurs ». Parmi les défenseurs de la réforme, un argument revient régulièrement : ce système doublement indirect est susceptible de permettre à un maire d’être élu sans avoir obtenu la majorité des voix à l’échelle de la ville, par des jeux de majorité.

La proposition de loi sur laquelle va plancher le Sénat, portée par des élus Renaissance et soutenue par Matignon, prévoit de réformer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille… sans toutefois se calquer pleinement sur la règle en vigueur dans les autres communes. Les trois métropoles organiseraient deux scrutins distincts : l’un pour élire les conseillers de secteur, l’autre pour le conseil municipal – et donc le maire. La proposition de réforme prévoit que le groupe politique arrivé en tête du deuxième scrutin bénéficie d’une prime majoritaire en sièges de 25 % (et non de 50 %, comme c’est le cas dans les autres villes), les 75 % restants étant répartis à la proportionnelle.

Une réforme qui n’aurait pas changé la donne en 2020

Qu’est-ce que cette réforme aurait changé lors des dernières élections, en 2020 ? Pour l’estimer, nous avons repris les résultats du second tour du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, afin de reproduire les calculs en les additionnant par secteur, tout en restant conscients de la limite de cet exercice de politique-fiction, puisque les électeurs et les électrices ne se seraient sans doute pas comportés tout à fait de la même manière avec des règles électorales différentes.

Les règles issues de la proposition de loi en discussion n’auraient pas provoqué de changement flagrant, tout au plus de petits ajustements. La socialiste Anne Hidalgo aurait été élue à Paris, de même que l’écologiste Grégory Doucet à Lyon et l’écologiste Michèle Rubirola (à la tête d’une coalition divers gauche) à Marseille.

Dans la cité phocéenne, la majorité municipale serait restée à 55 sièges – seul le Rassemblement national aurait été gagnant, en passant de 7 à 16 sièges.

A Lyon, le conseil municipal n’aurait plus une majorité de 51 sièges (69 %), mais de 46 sièges sur 73 (63 %).

A Paris, où la ministre de la culture, Rachida Dati, espère l’emporter en 2026, la situation ne semble pas favorable à la droite. Pour qu’un changement de loi électorale permette l’alternance, « la sociologie [électorale] est telle qu’il leur faudrait une addition de facteurs favorables : une gauche sans leader, divisée, et des thèmes de campagne défavorables à cette dernière », expliquait en 2024 au Monde Bernard Dolez, professeur de science politique à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Avec la réforme soutenue par les macronistes, l’union des gauches de Mme Hidalgo aurait même été plus large (101 sièges sur 163, soit 61 %) qu’avec le système actuel (94, soit 57 %).

Pierre Breteau

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Emmanuel Macron appelle le gouvernement à maintenir le cap écologique après la suspension de MaPrimeRénov’

Politique juin 7, 2025

En Occitanie, la faiblesse du score d’Olivier Faure rebat les cartes au Parti socialiste

Politique juin 7, 2025

Bruno Cautrès et Anne Muxel, politistes : « Depuis la dissolution de l’Assemblée, on enregistre un niveau de défiance politique exceptionnel »

Politique juin 7, 2025

Retraites : révision à la hausse des projections du déficit attendu en 2070

Politique juin 6, 2025

Le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, annonce sa démission avec effet immédiat

Politique juin 6, 2025

Avec Veo 3, les vidéos générées par IA deviennent quasiment impossibles à distinguer des vraies

Politique juin 6, 2025

La famille de Gaulle va remettre à l’Etat le manuscrit de l’appel du 18 juin

Politique juin 6, 2025

Congrès du PS : Olivier Faure, gagnant en trompe-l’œil, voit ses marges de manœuvre se réduire

Politique juin 6, 2025

Le pacte Dutreil, une niche fiscale décidément intouchable

Politique juin 6, 2025

Actualité à la Une

« Donc tu dois gagner la Ligue des champions pour être Ballon d’Or ? » : Franck Ribéry tacle Cristiano Ronaldo

juin 7, 2025

Dans le train, l’avion ou le métro, ce passager qui engorge les couloirs pour débarquer plus rapidement

juin 7, 2025

Emmanuel Macron annonce une limitation du chalutage de fond dans les aires marines protégées

juin 7, 2025

Choix de l'éditeur

Coco Gauff, reine de la sérénité et de Roland-Garros

juin 7, 2025

Make-up : comment réussir à la maison le smokey eyes de Billie Eilish ?

juin 7, 2025

Aurélia Leblanc, la métaphore filée

juin 7, 2025

Météo du 7 juin 2025 : Prévisions météo à 21h04

juin 7, 2025

Emmanuel Macron entend limiter le chalutage de fond dans les aires marines protégées, afin de préserver la biodiversité

juin 7, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?