- Donald Trump s’est dit lundi convaincu que le Hamas était prêt à accepter un cessez-le-feu à Gaza.
- Le président américain a reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
- Ce dernier dit avoir présenté le président américain pour le Nobel de la Paix.
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Israël veut prendre « le contrôle » de Gaza
Donald Trump optimiste concernant la fin des hostilités à Gaza. Le président américain s’est dit lundi convaincu que le Hamas était prêt à accepter un cessez-le-feu, lors d’un dîner à la Maison Blanche en présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
« Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu »
, a déclaré Donald Trump à des journalistes présents à la Maison Blanche au début du dîner. « Je ne pense pas qu’il y ait un blocage. Je pense que les choses avancent très bien »
, a répondu le président américain lorsqu’on lui a demandé ce qui empêchait un accord de paix.
Un accord « cette semaine » ?
« La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages
« , a assuré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en conférence de presse. L’émissaire américain Steve Witkoff doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions, a-t-elle précisé. Déjà dimanche, Donald Trump avait estimé qu’il existait « de bonnes chances
» de parvenir à un accord « cette semaine
« .
Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu lundi le Premier ministre israélien en plein pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.
Benyamin Netanyahou a profité de ce séjour pour annoncer qu’il avait présenté la nomination du président américain pour le prix Nobel de la paix, en lui remettant la lettre qu’il a envoyée au comité norvégien. « A l’heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays (après l’autre), dans une région après l’autre
« , a loué « Bibi ».
Donald Trump a reçu au fil des ans plusieurs nominations au prix Nobel de la paix de la part de partisans et de parlementaires républicains. Le milliardaire, qui n’a jamais caché son ambition d’obtenir la prestigieuse récompense, s’est plaint d’avoir été ignoré par le Comité Nobel, alors qu’il se targue notamment d’avoir été un médiateur dans le conflit récent entre l’Inde et le Pakistan.
L’ancien magnat de l’immobilier s’était présenté pendant sa campagne présidentielle de 2024 comme un « pacificateur
» qui utiliserait ses compétences de négociateur pour mettre rapidement fin aux guerres en Ukraine et à Gaza. Cinq mois après le début de sa présidence, ces deux conflits sont toujours en cours.