Les acteurs de l’alimentation se mobilisent dans la dernière ligne droite pour la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (Snanc), une feuille de route gouvernementale très attendue censée fixer le cap d’une alimentation durable, favorable à la santé, moins émettrice de gaz à effet de serre et protectrice de la biodiversité. Quelques jours après un courrier adressé au gouvernement par cinq enseignes de la grande distribution, une très large coalition de près de 90 organisations environnementales, paysannes, associations de solidarité, de patients, de consommateurs, sociétés savantes, ainsi que des acteurs économiques, publient une lettre, mercredi 18 juin, pour demander des mesures plus ambitieuses que celles figurant actuellement dans le projet mis en consultation.
Ces 87 organisations, parmi lesquelles l’Institut du commerce, le Secours catholique, la Société française de nutrition, la Fédération française des diabétiques ou encore le WWF et Greenpeace, demandent en premier lieu l’interdiction de la publicité et du marketing pour les produits trop gras, trop sucrés et trop salés, en particulier lorsque les enfants sont ciblés. Cette mesure, partiellement envisagée dans des versions intermédiaires de la Snanc, a été écartée dans le projet de stratégie présenté en avril.
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