C’est le plus vaste chantier lancé par le ministère de l’éducation nationale pour l’année 2025. La réforme du recrutement et de la formation initiale des enseignants, qui prévoit de déplacer les concours de recrutement du bac + 5 au bac + 3 puis de former les lauréats pendant deux ans dans un master rémunéré, entrera en vigueur en 2026. La session inaugurale aura lieu au printemps, la première promotion entrera en master en septembre, en même temps qu’ouvriront les nouvelles licences destinées à former les professeurs des écoles. Les épreuves à bac + 3 et à bac + 5 coexisteront durant deux années de transition.
Là s’arrêtent les certitudes. Si le calendrier est connu, de nombreux points restent à finaliser concernant le contenu des formations, les sujets des concours, l’organisation des stages ou encore l’affectation des lauréats. Source de plus d’inquiétude encore, le budget consacré à cette réforme, dont dépend sa bonne mise en œuvre, n’a pas été divulgué. Alors que la décision du premier ministre François Bayrou d’engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale le 8 septembre rapproche la perspective de sa chute, ces nombreuses incertitudes pèsent sur le lancement de cette réforme.
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