Entre les élections du 9 juin et l’entrée en fonctions de la nouvelle Commission européenne, le 1er décembre, il s’est écoulé près de six mois, durant lesquels l’Union européenne a fonctionné au ralenti. Après la tenue du scrutin, il a d’abord fallu que les chefs d’Etat et de gouvernement s’entendent pour reconduire l’Allemande Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission, nommer le Portugais Antonio Costa à celle du Conseil européen et faire de l’Estonienne Kaja Kallas la chef de la diplomatie communautaire. Au terme de négociations houleuses, les nouveaux eurodéputés ont, pour leur part, dû confirmer le second mandat d’Ursula von der Leyen et approuver l’équipe de vingt-six commissaires dont elle s’est entourée.
Cet article est tiré du « Bilan du Monde, édition 2025 », janvier-mars 2025, en vente dans les kiosques ou par Internet sur le site de notre boutique.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron a plongé la France dans une crise politique sans précédent en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, Donald Trump a été élu aux Etats-Unis, quand Olaf Scholz a pris acte des blocages de sa coalition et convoqué des législatives anticipées en Allemagne. Les bombardements russes se sont poursuivis en Ukraine tandis que le conflit israélo-palestinien a fait de nouvelles victimes. Quant aux dégâts liés au décrochage économique européen et au réchauffement climatique, ils se constatent chaque jour un peu plus sur le Vieux Continent.
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