Les formules irritantes ont été gommées. Après une réunion d’un peu plus de trois heures, le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Gilbert Cette, a accepté, jeudi 12 juin, d’amender le rapport annuel de l’instance, à la demande – en particulier – des syndicats. Ceux-ci avaient critiqué la version quasi définitive du document qui leur avait été transmise six jours plus tôt, estimant que plusieurs passages étaient idéologiquement orientés et plaidaient en faveur d’un report de l’âge d’ouverture des droits à une pension. Un compromis a été trouvé, avec l’assentiment presque unanime des personnalités siégeant dans l’institution.
Petit retour en arrière pour comprendre l’origine de la controverse. Le 6 juin, le secrétariat général du COR, placé sous l’autorité de M. Cette, envoie son projet de rapport aux membres de l’instance – dont font partie les organisations de salariés, ainsi que les principaux mouvements patronaux, des parlementaires, des experts et des représentants de l’administration. Tout comme les années précédentes, le document passe en revue les « ajustements à effectuer » afin de garantir l’équilibre financier de notre système par répartition jusqu’en 2070.
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