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Sébastien Lecornu : le discours du premier ministre démissionnaire en intégralité

Espace PressePar Espace Presseoctobre 6, 2025
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Sébastien Lecornu : le discours du premier ministre démissionnaire en intégralité

Sébastien Lecornu a pris la parole dans la cour de Matignon, lundi 6 octobre, après avoir remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Nous retranscrivons, ci-dessous, l’intégralité de son allocution :

Lire aussi | EN DIRECT, démission de Sébastien Lecornu : LR n’avait « pas d’autre choix que de réinterroger sa participation », défend François-Xavier Bellamy

Sébastien Lecornu : Bonjour à toutes et tous,

Je suis heureux, par l’intermédiaire de la presse, de m’adresser une nouvelle fois aux Françaises et aux Français avec quelques mots spontanés au moment où j’ai remis la démission du gouvernement. Etre premier ministre est une tâche difficile, sans doute encore un peu plus difficile en ce moment. Mais on ne peut pas être premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies. Depuis trois semaines, pourtant, j’ai bâti, tenté de bâtir les conditions dans lesquelles nous pourrions faire adopter un budget pour la France, pour l’Etat, mais aussi pour la Sécurité sociale et répondre à quelques urgences importantes qui ne peuvent pas attendre 2027 et l’élection présidentielle.

Je ne veux pas toutes les citer, mais on le sait : sécurité du quotidien, les questions liées au pouvoir d’achat et au travail, la Nouvelle-Calédonie, les armées, dans un contexte international difficile, et tant d’autres sujets. Depuis trois semaines, ma parole a été rare, et j’ai tenté de construire un cheminement avec les partenaires sociaux – forces patronales, forces représentant les syndicats salariés –, notamment sur des sujets qui ont pu faire l’objet de blocages depuis maintenant de nombreuses semaines, voire pour certains sujets – je pense aux retraités, à la pénibilité, aux femmes, aux carrières longues, des sujets qui sont parfois bloqués depuis plus de vingt ans – sur lesquels nous étions en train d’avancer sur des solutions concrètes : sur l’assurance-chômage, sur le financement de notre Sécurité sociale, et permettre, sur fond des deux manifestations qui s’étaient tenues dans le pays tout au long de ce mois de septembre, d’être capables de refaire vivre le paritarisme et la démocratie sociale.

Ce temps, je l’ai aussi consacré avec les formations politiques du socle commun, pour bâtir une feuille de route, mais aussi, évidemment, de l’opposition, puisque c’est elle qui décide, en grande partie, du sort et de l’avenir non seulement du gouvernement, mais aussi du pays, à travers l’adoption, ou non, d’un budget. Ces consultations officielles, parfois plus discrètes, nous ont permis d’avancer sur un certain nombre de sujets. Je l’avais dit vendredi matin : dans le secret du bureau, les langues se délient et les lignes rouges deviennent orange et parfois vertes, avec parfois évidemment quelques lignes qui bougent : sur l’assurance-chômage, sur la question de la justice fiscale, ou encore sur la question des retraites. Avec, néanmoins, toujours ce sentiment que la ligne se reculait à chaque fois que nous avancions, mais cela aussi, j’y reviendrai dans un instant.

Et puis j’en suis arrivé à la conclusion, vendredi dernier, qu’au fond le Parlement devait toujours avoir le dernier mot, que l’article 49.3 de la Constitution était un moyen de contraindre sa majorité dans l’esprit du constituant, notamment de Michel Debré et du général de Gaulle, et que cela ne servait à rien de donner l’impression que les débats n’iraient pas jusqu’au bout.

En ce lundi matin, les conditions n’étaient plus remplies pour que je puisse exercer ces fonctions de premier ministre et permettre au gouvernement d’aller devant l’Assemblée nationale demain.

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Pour trois raisons : la première, c’est que précisément ces formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir le changement, la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l’article 49.3 de la Constitution. C’est-à-dire que, au fond, il n’y avait plus de prétexte pour une censure préalable. En tout cas, il n’y avait plus de prétexte pour faire que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaire, c’est-à-dire de discuter la loi, de l’amender et, le cas échéant, de voter ou non un texte. Et cette rupture, je le dis, elle a été soulignée par un certain nombre d’observateurs, d’acteurs de la vie politique, certains opposants d’ailleurs qui la demandaient historiquement. Mais elle n’a pas permis ce choc de se dire : on peut faire différemment et on peut construire les choses différemment.

La deuxième des choses, c’est que les partis politiques continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Et, au fond, je me suis retrouvé dans une situation dans laquelle j’étais prêt à des compromis, mais chaque parti politique veut que l’autre parti politique adopte l’intégralité de son programme. C’est vrai des formations, parfois du socle commun, c’est vrai aussi des oppositions. Or, nous l’avons dit : pas de coalition large. C’est un choix qui a été fait par les différentes formations politiques de l’opposition de ne pas venir avec le socle commun au gouvernement, mais de permettre les débats et d’organiser ensuite les compromis, sachant que les compromis ne sont pas la compromission. Mais pour cela, évidemment, il faut changer d’état d’esprit et ne pas vouloir appliquer l’intégralité de son projet et de son programme.

La troisième des choses, c’est que la composition du gouvernement au sein du socle commun n’a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien, c’est d’ailleurs très légitime, avec la future élection présidentielle. Je le dis ou je le redis, si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Ve République, en aucun cas il ne faut revoir vivre ici les mauvais moments de la IVe République, et que donc, par définition, la construction d’un gouvernement se fait en fonction de la Constitution, sur proposition du premier ministre, nommé par le président de la République.

Le dernier message que je veux dire aux Français, c’est qu’au fond, et c’est un message véritablement d’espoir et d’optimisme – de caractère je ne le suis pas toujours –, il suffirait de peu pour que ça fonctionne. J’avais dit ici même : “on va y arriver” et je veux le redire : dans le secret des échanges que j’ai pu avoir, il suffirait de peu pour que l’on puisse y arriver, en étant plus désintéressés, pour beaucoup, en sachant aussi faire preuve d’humilité. Peut-être aussi un peu parfois d’effacement de certains ego. Je me suis employé, en tout cas je l’espère, à le faire.

Ensuite, toujours avoir le sens de l’intérêt général et du fond. Ce qui compte, c’est ce qu’on va faire en ayant l’humilité de considérer que certaines choses peuvent être faites avant 2027. D’autres choses seront faites ensuite, pendant le débat de l’élection présidentielle. Au fond, il y a beaucoup de lignes rouges dans la bouche de beaucoup, en tout cas de certains – pas de tous, pas de tous. Il y a rarement des lignes vertes. Or, le principe même de bâtir un compromis entre les formations politiques, c’est d’être capable justement de conjuguer des lignes vertes et de tenir compte d’un certain nombre de lignes rouges. Mais on ne peut pas être dans les deux extrêmes. Certaines formations politiques de l’opposition l’ont compris et je tiens à les remercier.

Désormais, il faut que l’on puisse avancer, en tout cas que celles et ceux qui veulent trouver un chemin pour le pays puissent avancer. Le dernier point, et je le dis avec respect, moi qui suis un militant qui, au fond, ai gravi les marches de la méritocratie républicaine grâce à l’élection, comme maire, comme président de département, comme sénateur.

Je suis un militant et j’ai du respect pour celles et ceux qui s’engagent. Mais il faut toujours préférer son pays à son parti. Il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Françaises et aux Français. Merci à toutes et à tous. Je vous remercie.

Le Monde

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