L’activité sismique dans la région de Santorin, en Grèce, est en baisse, affirment les autorités ce samedi.
Les écoles de l’île des Cyclades resteront toutefois fermées encore une semaine.
Ce haut lieu touristique est le théâtre de secousses à répétition depuis le début du mois.
Désertée par les touristes, l’une des îles les plus célèbres au monde ne retrouvera pas non plus ses écoliers. Face à une activité sismique « en baisse », mais qui se poursuit, les autorités grecques ont décidé ce samedi 22 février de ne pas rouvrir les écoles de Santorin. Les établissements de cette île de la mer Égée resteront donc fermés encore une semaine, a précisé le ministère de la Protection civile dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion avec la commission nationale des sismologues.
Le risque d’éboulements encore présent
Depuis le début du mois, des milliers de secousses telluriques (nouvelle fenêtre), de faible magnitude pour la plupart, ont été enregistrés entre les îles de Santorin et Amorgos, sans faire ni victimes, ni dégâts importants. Reste que cette activité, « attribuée à une combinaison de tectonique et de magmatisme profond », inquiète les autorités. La région n’a en effet pas connu de phénomène d’une telle ampleur depuis le début des relevés, en 1964, selon les experts (nouvelle fenêtre). D’autant que l’île aux maisons blanches fait partie d’un arc volcanique avec deux volcans sous-marins, Nea Kameni et Kolumbo, qui sont entrés en éruption pour la dernière fois en 1950 et 1650 respectivement.
« L’activité sismique à l’intérieur de la caldeira volcanique reste au même niveau » que les jours précédents, « une diminution du taux de la déformation du sol est observée dans la région », précisent les autorités. Les mesures de prévention resteront donc en vigueur, selon le ministère. Dans son communiqué, il incite de nouveau les habitants à éviter les rassemblements dans les bâtiments et à circuler avec attention en raison du risque d’éboulements. Idem pour trois îles proches des Cyclades, Ios, Anafi et Amorgos. La situation sera de nouveau évaluée jeudi, lors d’une réunion ministérielle.