Il était 9 heures du matin (2 heures du matin en France), mardi 7 janvier, quand la terre a tremblé à Dingri, un comté rural du sud du Tibet, la région autonome du Sud-Ouest chinois. Sous la puissance du séisme, de magnitude 6,8, selon l’agence nationale chinoise chargée des séismes (selon L’institut d’études géologiques américain), les murs des maisons se sont effondrés, faisant au moins 126 victimes et 188 blessés, d’après le dernier bilan communiqué par l’agence officielle Chine nouvelle, mardi à 19 heures. Selon l’agence, 6 900 personnes vivaient à moins de 20 kilomètres de l’épicentre.
Mercredi matin, des milliers de secouristes et militaires s’activaient encore pour tenter de sortir des habitants des décombres. Mais les températures, entre − 8 ºC le jour et – 18 ºC la nuit, dans ces zones situées à 4 200 mètres d’altitude, au pied de l’Himalaya, à environ 75 kilomètres de l’Everest, laissent peu d’espoir de retrouver des survivants. De nombreuses répliques ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi.
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