- Deux individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire, vendredi 4 juillet, par le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy.
- Interpellés lors d’un vaste coup de filet, ils sont suspectés d’avoir séquestré la famille d’un dirigeant spécialisé dans les métaux et pierres précieuses.
Ils font partie des 13 suspects interpellés au cours d’une vaste opération le 1ᵉʳ juillet. Deux individus ont été mis en examen et placé en détention provisoire, après la séquestration des membres de la famille d’un « directeur d’une société spécialisée dans le travail de matières précieuses »
, a annoncé, vendredi 4 juillet, le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
Le 10 février dernier, plusieurs malfaiteurs s’étaient introduits au domicile de ce dirigeant d’entreprise à Besançon et s’en étaient pris à sa famille. Son épouse et ses deux filles avaient été « entravées au niveau des poignets et emmenées dans un véhicule »
, rapporte le parquet du Jirs. Le joaillier avait été contraint « de se rendre dans les locaux de l’entreprise et de remettre aux malfaiteurs des métaux et pierres précieuses »
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Interpellés dans un vaste coup de filet
« Une fois le butin récupéré, les auteurs libéraient le directeur, sa compagne et leurs deux filles »
, indique encore la Jirs, qui a récupéré l’enquête auprès du parquet de Besançon, au vu « de la nature des faits et de la complexité des investigations à mener »
. Le 19 février, une information judiciaire avait été ouverte, notamment pour « enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée ».
Le 1ᵉʳ juillet, 13 individus ont été interpellés au cours d’un vaste coup de filet mobilisant 140 militaires de la gendarmerie et 50 fonctionnaires de police dans six départements : les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, la Gironde et la Seine-et-Marne. À l’issue des gardes à vue, deux suspects ont ainsi été mis en examen et placés en détention. Quatre autres seront déferrés devant un juge d’instruction « dans les tout prochains jours »
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