Alors qu’Orange, Bouygues Telecom et Free discutent de la possibilité de racheter ensemble SFR, afin de revenir à trois opérateurs en France, l’opérateur au carré rouge poursuit son opération de désendettement. Le groupe de Patrick Drahi et son rival Bouygues Telecom ont annoncé, mercredi 30 juillet, leur entrée en négociations exclusives avec l’américain Phoenix Tower International, pour lui vendre Infracos, leur coentreprise, détenue à 50/50, de tours télécoms. Cette dernière gère quelque 3 700 toits-terrasses, pylônes et autres points hauts de réseau mobile dans les zones rurales de l’Hexagone. SFR et Bouygues Telecom disposent, sur ces sites, d’antennes partagées afin d’apporter la 4G et la 5G à leurs clients.
Tous deux espèrent boucler cette cession d’ici à la fin de l’année 2025, sous réserve d’obtenir l’aval de l’Autorité de la concurrence, mais aussi du gouvernement, qui a le pouvoir de poser des conditions à un rachat, via le dispositif de contrôle des investissements étrangers. Interrogés, ni SFR ni Bouygues Telecom n’ont souhaité communiquer le montant global de l’opération. Idem pour Phoenix Tower International, qui n’a pas répondu à nos questions.
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