Il n’était pas censé être là. Le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a révélé lundi 24 mars avoir été ajouté par erreur dans une discussion sur la messagerie Signal. Ce groupe éphémère, nommé « Houthi PC small group », avait la particularité d’être composé de 18 hauts responsables du plus haut niveau de l’état-major et du gouvernement américain. Parmi eux : le vice-président, J. D. Vance, le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, ou encore la directrice du renseignement, Tulsi Gabbard.
Pendant plusieurs jours, le journaliste a pu lire des informations précises sur des frappes, menées le 15 mars par les Etats-Unis contre les rebelles houthistes au Yémen. Cette bourde a déclenché une vive controverse sur la manière dont les membres de l’administration Trump s’échangent des informations sensibles. Elle s’articule autour de trois points-clés.
L’application Signal est-elle suffisamment sécurisée ?
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