Régulièrement invité au Festival d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) depuis le début des années 2000, le chef d’orchestre Simon Rattle y a dirigé pas moins de neuf concerts et presque autant d’opéras. Après L’Affaire Makropoulos, de Janacek, à la tête de l’Orchestre de Birmingham, en 2000, c’est avec la Philharmonie de Berlin qu’il donne, entre 2006 et 2009, le premier Ring wagnérien de la manifestation, également mis en scène par Stéphane Braunschweig. Six années s’écoulent ensuite avant la création, en 2015, du Monstre du labyrinthe, de Jonathan Dove, à la tête du London Symphony Orchestra, orchestre avec lequel il revient, en 2021, pour le Tristan, de Wagner, suivi en 2023 du Wozzeck, de Berg, respectivement mis en scène par Simon Stone et Simon McBurney.
A 70 ans, le Britannique est dans la fosse avec l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise (BRSO), dont il est directeur musical depuis 2023, pour son premier Mozart aixois. Sur le pupitre, Don Giovanni, sans doute l’opéra le plus emblématique du festival, dont la huitième production depuis 1949 est mise en scène par son compatriote, Robert Icke, lequel fait, à 38 ans, ses débuts lyriques au Grand Théâtre de Provence, du 4 au 18 juillet.
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