Il fut pendant longtemps « le frère de ». Celui dont la carrière de footballeur a souffert de la comparaison avec son aîné, Filippo. Depuis qu’il s’est reconverti comme entraîneur, Simone Inzaghi s’est progressivement départi de cette image. Quand son frangin peine à se faire un prénom comme technicien – malgré une promotion en Serie A cette saison avec Pise –, lui reçoit les titres et les honneurs. Mieux, samedi 31 mai, à Munich (Allemagne), il va disputer, face au Paris Saint-Germain (PSG), sa deuxième finale de Ligue des champions sur le banc de l’Inter Milan.
En cas de succès, Simone Inzaghi deviendrait, à 49 ans, le huitième coach italien à soulever la « coupe aux grandes oreilles », le premier à la tête du club lombard historiquement tourné vers l’étranger. Il n’est pas passé loin, en 2023. Mais ses Nerazzurri s’étaient finalement inclinés d’un but face au Manchester City de Pep Guardiola. Après la rencontre, le Catalan avait loué la qualité de l’équipe de son vis-à-vis et prophétisé que ce dernier retrouverait dans le futur ce niveau de la compétition.
Il avait donc visé juste, pressentant peut-être que les principes du natif de Plaisance, chef-lieu d’Emilie-Romagne, tout à la fois novateurs et conservateurs au regard du jeu désormais largement pratiqué en Europe, feraient de nouveau des ravages sur la scène continentale. « Simone Inzaghi n’est pas du tout rentré dans un moule. Il a une idée du jeu bien précise, qui lui appartient », analyse Benoît Cauet, ancien milieu de terrain de l’Inter Milan et du PSG.
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