Le président français, Emmanuel Macron, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, le chancelier allemand, Friedrich Merz, les premiers ministres polonais, Donald Tusk, et britannique, Keir Starmer, et le président finlandais, Alex Stubb, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont décidé de faire front commun, aux côtés de Volodymyr Zelensky.
Avant le sommet prévu en Alaska le 15 août entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens, les principaux dirigeants européens ont appelé, dimanche 10 août, à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l’Ukraine.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens ont publié un communiqué dans lequel ils se disent convaincus que « seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie » pouvait réussir.
« Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine » et « sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu’en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l’Ukraine » et « en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l’encontre de la Fédération de Russie », écrivent les dirigeants européens.
« La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine », ont-ils ajouté, rappelant leur attachement « au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force » et précisant que « la ligne de contact [ligne de front] actuelle devrait être le point de départ des négociations ».
L’Ukraine « salue et soutient pleinement » la déclaration commune des dirigeants européens de parvenir à la paix en Ukraine tout en protégeant les intérêts ukrainiens et européens, a déclaré dimanche Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
« L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens »
Le message des alliés européens est publié à cinq jours de la rencontre qui devrait se dérouler sans le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais la Maison Blanche laisse planer le doute. Elle envisage d’inviter le président ukrainien en Alaska, rapportent les chaînes américaines NBC News, CNN et l’agence Reuters.
« Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix », a averti M. Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que « les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants ».
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« L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens qui se battent pour leur liberté et leur sécurité depuis désormais plus de trois ans », a déclaré sur X Emmanuel Macron après des entretiens avec Volodymyr Zelensky, Friedrich Merz et le Keir Starmer. « Nous restons déterminés à soutenir l’Ukraine, en travaillant dans un esprit d’unité et en nous appuyant sur le travail entrepris dans le cadre de la coalition des volontaires », a-t-il ajouté en référence aux pays occidentaux prêts à aider à sécuriser l’Ukraine dans l’éventualité d’un accord de paix avec la Russie.