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« Suivre un bipolaire, c’est rock’n’roll » : les conseils d’un psychologue pour mieux vivre avec une personne atteinte de maladie mentale

Espace PressePar Espace Presseaoût 13, 2025
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  • Mal comprise, la bipolarité est un trouble de l’humeur qui se caractérise par des phases d’euphorie intense suivie d’une profonde dépression.
  • Long à diagnostiquer, ce trouble de l’humeur a des conséquences sur la vie quotidienne, sur le plan personnel et sur les relations amoureuses.
  • Le psychologue Pascal Anger nous éclaire sur cette maladie et livre ses conseils pour aider les partenaires indirectement touchés par la bipolarité.

Il y a des matins qui donne l’impression que conquérir le monde est possible. Les idées et les projets fusent. Mais après l’ivresse et l’euphorie, viennent la chute et l’abîme. Ces bouleversements, c’est ce que traverse les personnes atteintes de bipolarité, un trouble qui touche entre 1 et 2,5% de la population française. Néanmoins, la Haute autorité de santé précise que cette « prévalence est certaines largement sous-estimée« .

Récemment mise en lumière par le journaliste Nicolas Demorand dans son livre Intérieur Nuit, la bipolarité est pourtant très mal comprise. « Il y a encore une méconnaissance de la bipolarité. Parfois, on ne sait pas si on peut parler de caractériels ou de bipolarité. Souvent, on ne sait pas encore comment qualifier les personnes », nous explique le psychologue Pascal Anger. C’est une maladie intime, douloureuse, mentale. Sans compter sur le tabou ou la honte qui entoure cette pathologie souvent utilisée comme une insulte légère ou un adjectif galvaudé. « Quand il y a une jambe cassée, on n’hésite pas à dire que l’on se rend chez un médecin pour réparer la jambe, en revanche, on a plus de mal à dire qu’on va réparer la tête« , souligne-t-il.

« Il n’y a pas de contrôle »

La bipolarité est un mot qui intrigue, qui inquiète et qu’on utilise parfois à la légère pour décrire des sauts d’humeur. Pourtant, ce trouble de l’humeur est une véritable pathologie, mal comprise, qui cache une réalité complexe marquée par des contrastes extrêmes. « C’est une succession d’épisodes maniaques et dépressifs avec une fluctuation de l’humeur assez discontinue. D’un côté, il y a une gaité qui devient une euphorie exagérée et de l’autre une dépression et un isolement total qui peut durer des jours et des semaines« , nous explique Pascal Anger. La joie frôle la frénésie. La pensée se fait rapide. Puis vient la tristesse profonde et abyssale. Et entre ces deux épisodes, quelques intervalles où l’humeur est normale. Stable. Plus qu’une alternance d’humeur, cet orage invisible s’accompagne de changements dans l’activité et dans l’énergie de la personne atteinte. « Ce sont des personnes assez créatives, assez géniales même, dans la période maniaque. On peut les trouver exubérantes, audacieuses, aventureuses« , indique le psychologue. Mais, cette suractivité peut aussi devenir hors de contrôle. « Ils peuvent dépenser beaucoup d’argents, voire vider les comptes, avoir des comportements à risque au niveau de la sexualité qui peut devenir complétement débridée. Il n’y a pas de contrôle de ce qu’il se passe« . Il y a une modification de la pensée, de la perception de soi, des autres et du monde. Mais après l’ascension, vient la descente et elle est vertigineuse. Elle se manifeste par une perte d’envie, de désir d’activité, mais aussi par un isolement, mais aussi par le développement d’idées suicidaires.

Des montagnes russes émotionnelles pour les partenaires

Au-delà des épisodes sur eux-mêmes, la bipolarité impacte les autres aspects de la vie et notamment les relations amoureuses ou familiales. Pour les couples, la bipolarité est un test permanent. Comment aimer une personne qui change de visage, d’envie, de rythmes en l’espace de quelques semaines ? « Ne pas pouvoir gérer les émotions d’une personne peut être déstabilisant« , reconnait Pascal Anger. Pourtant, La vie à deux n’est pas impossible, mais le ou la partenaire doit avoir conscience qu’il y aura des grands hauts et des grands bas. Il doit faire preuve de patience, se dire qu’il y aura aussi des moments où les choses vont se calmer, se réguler, tout en sachant que cette pathologie peut faire dysfonctionner le couple. « Il ne faut pas oublier aussi que c’est une maladie chronique et qu’il peut y avoir entre trois et quatre épisodes dans l’année. Ce sont des montagnes russes émotionnelles, suivre un bipolaire, c’est rock’n’roll« . Et épuisant parfois mentalement pour l’autre qui est dans l’obligation de suivre. La combinaison pour que le couple fonctionne ? Un mélange de compréhension, de limites claires et de solidarité dans les moments d’euphorie, mais surtout dans les périodes dépressives. « Les partenaires peuvent apporter du soutien en parlant beaucoup, en restant présent parce que les bipolaires ont besoin d’une présence et d’entendre qu’on les comprend« .

Toutefois, pour les partenaires, pouvoir se rendre disponible n’est pas toujours évident car, que ce soit dans les hauts ou dans les bas, il faut toujours être hypervigilent. « Néanmoins, les partenaires doivent penser à eux parce qu’ils ne sont pas des infirmiers ou des infirmières. Ils sont aussi des personnes qui doivent aussi se respecter et se faire respecter. Ils peuvent aimer l’autre, mais il faut aussi se demander jusqu’où on peut aimer« . Un couple avec une bipolarité n’est pas de l’amour sans concession et sans communication et malgré tout, le couple ne peut pas fonctionner uniquement en parlant, mais aussi en étant accompagné. Il peut tenir « sur la longueur et même bien vivre, mais à condition d’avoir une prise en charge et un suivi« . Le tout, c’est d’apprendre à naviguer entre les tempêtes et continuer à tenir la barre.


Sabine BOUCHOUL pour TF1 INFO

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