C’est l’un des paradoxes de la crise climatique : une grande majorité des Françaises et des Français considère que le réchauffement est un grave danger. Et pourtant peu d’entre eux se mobilisent et se mettent à agir. Pourquoi est-ce si difficile de passer à l’action ? Quels sont les freins qui empêchent de se mettre en mouvement ?
Mélusine Boon-Falleur, chercheuse en sciences cognitives et enseignante à Sciences Po Paris, apporte des réponses dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine », diffusé le 12 novembre 2024. Vous pouvez retrouver ici tous les épisodes du podcast et vous inscrire à l’infolettre en cliquant ici.
Une grande majorité de personnes sait désormais que le changement climatique menace notre avenir. Pourquoi nous mobilisons-nous si peu pour contrecarrer ce phénomène ?
D’abord, il faut rappeler que nous avons aujourd’hui les moyens techniques et les ressources financières pour faire face au changement climatique. Nous savons, dans les grandes lignes, ce qu’il faudrait faire pour régler cette situation. Ce qui nous manque, c’est le facteur humain, qu’on peut appeler parfois le passage à l’action.
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