- Alors qu’ils ont été suspendus en avril dernier, les droits de douane américains punitifs entreront en vigueur le 1er août prochain.
- Seuls les pays ayant un conclu un accord avec Washington – 2 jusqu’ici – échapperont à ces nouvelles surtaxes.
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La guerre commerciale de Donald Trump contre le reste du monde
Nouveau coup de pression de la part des États-Unis. L’administration Trump compte appliquer à partir du 1ᵉʳ août les vastes droits de douane annoncés début avril par le président américain – et qui avaient été rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays concernés. Jusqu’ici, c’est plutôt l’échéance du 9 juillet qui était mentionnée.
« Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1ᵉʳ août, ils retourneront tel un boomerang au niveau des
droits de douane
du 2 avril »
, a mis en garde le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, dimanche 6 juillet. « Par conséquent, je pense que vous allez voir beaucoup d’accords très rapidement »
, veut-il croire, anticipant « plusieurs annonces importantes dans les prochains jours »
malgré « beaucoup de résistance en face ».
De nouveaux accords à venir ?
À ce stade, deux accords ont été officialisés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam. Le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé sur CBS qu’il allait « y avoir des accords »
— peut-être de « dernière minute »
— mais sans avancer de nombre. « Nous avons vu beaucoup d’accords être finalisés par les négociateurs mais, ensuite, le président Trump a trouvé des éléments pouvant les rendre meilleurs »
, a-t-il assuré. « Il est important que les pays fassent des concessions pour parvenir à ces accords, pour convaincre le président qu’ils devraient avoir des droits de douane plus bas »
, a encore rappelé Stephen Miran, patron du Conseil économique de la Maison Blanche, sur CBS.
Pour rappel, Donald Trump veut imposer des droits de douane allant jusqu’à 50% aux principaux partenaires commerciaux de Washington, afin de réduire le déficit commercial. Selon le chef d’État américain, « c’est ridicule que des pays aient pu s’en tirer avec autant »
pendant une si longue période.