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Culture

Tempo Latino, 30 ans : un festival devenu institution

Espace PressePar Espace Pressejuillet 22, 2025
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La trentième édition de Tempo Latino coïncide avec 100 ans d’histoire musicale

Hasard du calendrier, la réédition en français de « La Havane à Paris », ouvrage d’Alain Boulanger édité par Dan Vernhettes, célèbre un siècle de musique populaire cubaine à Paris. De Moisés Simóns et Raoul Zequeira à Camilo Azuquita, Raúl Paz, Yuri Buenaventura, et aujourd’hui Harold López-Nussa ou Rolando Luna, la France entretient une relation de longue date avec les musiciens latino-américains, faite de vagues successives, dont le plus récent développement fut le spectaculaire essor de la scène parisienne au tournant du siècle dernier.

Alors que dans la capitale le feu de la salsa s’est peu à peu éteint, il convient de souligner la détermination du festival fondé en 1994 par Eric Dufau à Vic-Fezensac (Gers). En reprenant le flambeau de la musique latine en France, Tempo Latino est devenu un acteur majeur de son histoire. De 1925 à 2025, de Paris à Vic-Fezensac, celui qui a fait aimer la salsa à la France profonde, Yuri Buenaventura fêtera symboliquement ce centenaire le dimanche 26 juillet dans les arènes Joseph-Fourniol.

Les arènes, temple de la salsa

En accueillant depuis trois décennies des centaines d’artistes, aux premiers rangs desquels les plus grandes figures de la musique traditionnelle latine (Celia Cruz, Rubén Blades, Willie Colón, Cheo Feliciano, Johnny Pacheco, Eddie Palmieri, El Gran Combo, Orquesta Aragón, Omara Portuondo, Compay Segundo, Cachao, Adalberto Álvarez, Los Van Van… N’en jetez plus), Tempo Latino apparaît bien comme le gardien du temple.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Puerto Rico prend sa revanche au Festival Tempo Latino

On se souvient des critiques essuyées par la vingtième édition. N’en déplaise aux esprits chagrins, la décennie écoulée a offert au public des arènes la crème de la scène contemporaine : Herencia de Timbiquí, Bixiga 70, l’hommage à Michael Jackson de Tony Succar, Cimafunk, Orquesta Akokán, Pacific Mambo Orquesta, Palo, Havana D’Primera, Issac Delgado, Alain Pérez. Sans parler des « tôliers » : les trois heures de show d’Oscar D’León, les frasques de La 33, l’exigence du Spanish Harlem Orchestra, l’amour de Yuri Buenaventura, l’esprit de partage de Raúl Paz, la fidélité de Sergent Garcia… Au fil des ans, Tempo Latino s’est imposé comme une véritable institution.

Lire aussi | Michael Jackson, en mode salsa

Le village d’irréductibles Gersois résiste encore et toujours à l’adversité

Longtemps autoproclamé, non sans bravache, El Único, le rendez-vous gascon se distingue donc par sa singularité. Les festivals, avec leurs structures associatives et leurs scènes éphémères, paraissent bien fragiles face aux institutions de briques et de ciment. La pandémie mondiale ayant joué un sale tour, la trentième édition tombe trente-deux ans après sa création, qui s’en formalisera ? Plus profondément, la crise sanitaire a changé la donne, modifiant les habitudes du public, accélérant les bouleversements de l’économie du live. Le Covid a obligé les festivals à s’adapter, forcés de se réinventer.

Ce tournant a été le marqueur d’une transformation profonde pour Tempo Latino. Résultat : une programmation plus lisible, une attention accrue aux attentes du public. Surtout, l’organisation a fait de véritables efforts de communication. Se rendre à Vic-Fezensac n’est plus synonyme de rendez-vous en terre inconnue. Informations pratiques, lieux et temps forts (scène des arènes, concerts « off », inauguration à la Conga, concert à l’église…) sont désormais clairement identifiés. Tempo Latino bénéficie d’une visibilité nationale et revendique fièrement sa place de premier événement du genre en Europe.

Une édition de valeurs sûres

Pour cet anniversaire, Eric Dufau, fondateur et directeur artistique, a invité vendredi soir deux générations de la musique cubaine : Eliades Ochoa, ambassadeur du son, de la guaracha et de la guajira, révélé au monde par le Buena Vista Social Club, et Issac Delgado, vétéran de la timba, en très grande forme avec son nouvel album « Mira como vengo ». Pour clore les festivités dimanche, la salsa new-yorkaise sera à l’honneur avec le Spanish Harlem Orchestra d’Oscar Hernández, groupe hommage devenu lui-même culte. On trépigne d’impatience à l’idée d’applaudir en première partie Yuri Buenaventura, avec une -formidable- formation resserrée dans un spectacle inspiré de son nouvel EP, « Ámame ». Année du Brésil oblige, Tempo Latino proposera samedi une soirée festive et colorée avec Flavia Coelho et João Selva pour une soirée festive et colorée. Joyeux anniversaire, Tempo Latino !

À lire | Yuri Buenaventura : « J’ai eu peur de me reposer »

Lire aussi | Issac Delgado, chanteur cubain : « Je voulais un disque d’espérance »

Festival Tempo Latino, du 24 au 27 juillet 2025 à Vic-Fezensac (Gers). tempolatino.com

Livre « La Havane à Paris » d’Alain Boulanger (Jazz’Edit). jazzedit.org

Yannick Le Maintec

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