Un an après la crise qui a secoué Les Républicains (LR) à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, le chapitre n’est pas encore totalement clos pour le parti de droite. L’élection de Bruno Retailleau à la présidence de LR, le 18 mai, a permis de pourvoir un poste resté vacant depuis l’exclusion d’Eric Ciotti, après son alliance avec le Rassemblement national. Mais la question de la présidence des Jeunes Républicains, le mouvement de jeunesse du parti, pourrait raviver les divisions.
En juin 2024, le président des Jeunes LR, Guilhem Carayon, avait été l’un des rares cadres de LR à suivre Eric Ciotti. Exclus du parti par le bureau politique, les deux hommes avaient continué d’occuper officiellement leurs postes jusqu’à leur départ de LR, en septembre 2024. Au sommet du parti, l’intérim a été assuré par une direction collégiale, avant la large victoire de Bruno Retailleau sur Laurent Wauquiez (74,3 % des voix) lors d’un vote ouvert aux adhérents. Chez les Jeunes LR, les membres du bureau national, élus en 2023 sur la liste de Guilhem Carayon, assurent toujours l’intérim.
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