C’est le retour au cinéma d’un nom qui, jadis, sonna affectueusement aux oreilles du grand public, celui de Barry Levinson, 82 ans, aimable « faiseur » hollywoodien, dont les plus grands titres de gloire remontent aux années 1980, avec Good Morning Vietnam (1987) et Rain Man (1988). Absent depuis dix ans des grands écrans français après que ses dernières réalisations ont connu des sorties directes en DVD et VoD, le voici qui revient avec The Alto Knight, qui pique la curiosité.
En effet, non seulement Robert De Niro y interprète l’un des deux rôles principaux, mais c’est encore lui qui interprète l’autre. On laissera les mauvais esprits se demander, au vu du nombre de navets animés par Bob depuis assez longtemps, sauf l’immense respect qu’on lui porte, si cela ne double pas mathématiquement la possibilité d’un navet supplémentaire.
En tout état de cause, c’est à deux des plus formidables pointures de la Mafia américaine qu’il prête ici ses traits, adjoints dans leurs jeunes années du bienfaiteur de l’humanité Lucky Luciano, qui finit par écoper, à la fin des années 1940, de plus d’un quart de siècle d’emprisonnement.
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