Attention, risques de divulgâchage !
Depuis la diffusion de son premier épisode, le 16 février, il soufflait sur cette troisième saison du White Lotus un vent mauvais. Cela a commencé par le générique de début, qui a pris tout le monde par surprise. A la question de savoir si l’on peut divorcer d’une série à cause d’un générique qui change, beaucoup de téléspectateurs ont répondu « oui », au moins sur les réseaux sociaux. Pourquoi diable avoir remplacé l’iconique moustique des saisons 1 et 2, ce « ver d’oreille » aussi entêtant que réjouissant, par cette partition sans saveur pourtant signée du même compositeur, le Chilien Cristobal Tapia de Veer ? Pour avoir sa version, il faut lire l’interview qu’il a donnée au New York Times, dans laquelle il compare sa relation avec Mike White à celle d’Albin et Renato dans La Cage aux folles. Ambiance.
Le mauvais caractère de Mike White, un des rares à Hollywood à pouvoir écrire et réaliser seul huit épisodes de plus d’une heure pour HBO, n’est pas le seul mauvais buzz de cette saison 3. Les premiers épisodes, lents, par moments fastidieux, ont beaucoup déconcerté. Une certaine conception du luxe et du bien-être, l’auscultation caustique des masculinités fragiles ou blessées, ce que l’argent fait à la morale… Le nouveau casting avait du mal à dissiper l’impression que la série creuse sur place.
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